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Le filtre en photographie

Le filtre en photographie introduction

Le filtre en photographie est un dispositif qui se monte à l’extrémité d’un objectif, d’une part pour protéger la lentille avant, d’autre part pour améliorer la définition des images.

Je présente 6 catégories de filtres dans cet article générique : Neutre, UV, couleurs, ND, GND et polarisant. Je vous propose par ailleurs d’autres articles plus spécifiques pour chacune de ces catégories.

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Le filtre de protection neutre

Comme je l’ai dit dans l’introduction, une des principales fonctions du filtre est de protéger la lentille frontale. Un filtre neutre, qui n’a pas de caractéristique optique, assurera cette protection. À condition de choisir un verre de qualité il ne modifiera pas l’image. Un filtre « bas de gamme » pourra provoquer un effet de Flare (détails plus loin dans le texte)

Comme on le voit sur cette photo, en cas d’accident on se félicite d’avoir placé un filtre sur cet objectif.

On protège également la lentille frontale contre la poussière, l’eau, le sel marin, les rayures…

Le filtre en photographie protection de la lentille

Le filtre en photographie, est-il indispensable ?

Si vous ne souhaitez pas apporter de correction optique à vos photographies, je dirais que l’on peut s’en passer, à condition de prendre soin du matériel, pour ne pas altérer les lentilles :

  • remettre le bouchon d’objectif après chaque prise de vue,
  • remettre l’appareil dans son sac après chaque utilisation,
  • enrouler l’appareil dans un linge quand on utilise un sac fourre-tout,
  • utiliser un pare soleil,
  • ne pas laisser « trainer » son appareil,
  • nettoyer la lentille frontale avec une feutrine optique…

Le filtre UV

Très utilisé à l’époque de l’argentique, le filtre UV permettait de bloquer les rayons ultraviolets qui provoquaient des images cyanosées. À l’heure du numérique, les capteurs d’une part, sont moins sensibles aux ultraviolets que les anciennes pellicules. Les objectifs, d’autre part, sont traités anti UV. Pourtant il y a toujours des filtres anti UV sur le marché. Ils protègent la lentille frontale (choc, eau, tâches…), ils éliminent les pollutions lumineuses et réduisent les effets de voile.

Comme je l’ai dit au chapitre précédent, un filtre de mauvaise qualité peut provoquer un effet de Flare (surtout en présence d’une source lumineuse, face à l’objectif) : halo lumineux sur l’image, léger voile…

Retrouvez plus de détails et des liens commerciaux dans l’article : Le filtre UV.

Le filtre en photographie, anti UV

Effet de Flare © le filtre en photographie

Le filtre à densité neutre  

Vous rencontrerez plus fréquemment le terme anglais : ND filter (neutral density filter)

C’est un filtre de couleur gris foncé qui a la caractéristique d’absorber uniformément les rayonnements lumineux quelque soit leur longueur d’onde. Il ne modifie ni les teintes ni le rendu des couleurs. On l’utilise principalement pour les poses longues.

Les prises de vue en pose longue permettent d’avoir plus de lumière dans l’image. La présence du filtre à densité neutre va homogénéiser les luminosités pendant la pose longue. Il est fortement recommandé pour ce genre de prise de vue.

Comment choisir un filtre ND ?

Plus on monte dans l’indice d’opacité, plus on peut augmenter le temps de pose. Un ND 2 diminuera la lumière transmise au capteur par 2, on pourra doubler le temps de pose ; un ND 8 diminuera l’intensité lumineuse par 8, on pourra multiplier par 8 le temps de pose, etc.

Le filtre en photographie Densité neutre

© le filtre en photographie, densité neutre

Plus de détail sur les filtres ND dans un article spécifique, avec des liens commerciaux : Le filtre à densité neutre.

Le filtre gradué gris neutre

En anglais : GND filter (Graduated Neutral Density)

Le GND peut être circulaire, mais on le trouve souvent de forme rectangulaire, sa surface grise est graduée (comme son nom l’indique),  d’un gris foncé à une quasi transparence.

Quelle est son utilité ?

Mettons nous en situation : nous voulons photographier un paysage; luminosités très contrastées, ciel très clair et premier plan foncé. (Je suis sûr que ça vous rappelle quelque chose !) Le résultat de la photographie n’est pas génial : le premier plan sera sous exposé et le bleu du ciel sera blanc. Le GND va arranger la situation, à condition de le placer dans le bon sens ! Dans notre exemple : le foncé vers le ciel et la partie transparente vers le premier plan.

Il existe plusieurs types de filtres GND déterminés par :

  • l’opacité (de 1 à 4 stops),
  • la transition du dégradé (doux, moyen ou dur, en anglais : soft, médium ou hard) la transition entre les zones sera très nette ou progressive.
Le filtre en photographie gradué neutre

© le filtre en photographie, gradué gris neutre

Je reviens sur les filtres GND dans un article spécifique, plus de détails, des conseils d’achats et des liens commerciaux : Le filtre gradué gris neutre.  

Le filtre polarisant

On utilisera le polarisant pour sublimer les images. On ne peut pas obtenir les effets qu’il produit en post traitement :

  • il élimine les reflets, par exemple, à la surface de l’eau. L’effet miroir nous éblouit et nous ne pouvons pas distinguer les vraies couleurs de l’eau. Le polarisant va transmettre au capteur ces vraies couleurs. Il élimine tous les reflets, sauf ceux des surfaces métalliques.
  • il augmente les contrastes et la saturation. Sa présence permet d’intensifier la couleur d’un ciel et de faire ressortir les nuages. L’herbe d’un pré sera également plus verte. Les arbres dans un parc auront des couleurs plus contrastées.
  • il élimine le voile atmosphérique. Quand on photographie un paysage lointain, une brume opalise l’image. C’est dû aux particules atmosphériques qui produisent ce voile. Le polarisant élimine ces effets et donne plus de contrastes aux paysages lointains.
Le filtre en photographie, polarisant

© le filtre en photographie, polarisant

Ce filtre existe de forme carrée pour être monté dans un porte filtre; ce qui ne permet pas de régler l’intensité de la polarisation. Le plus souvent circulaire, il se compose de 2 bagues. La première, striée, se visse sur l’objectif, la seconde permet de régler les effets. On peut voir les résultats directement dans le viseur, lors de la prise de vue. C’est un autre avantage de ce dispositif.

Comme pour les catégories de filtres précédentes, je consacre au polarisant un article détaillé : Le filtre polarisant

Les filtres couleur

Ils permettent de polariser une image avec une couleur particulière et d’avoir ainsi des effets spectaculaires. Ce ne sont pas des filtres courants, en photographie. On peut obtenir, dans une certaine mesure, ces effets en post traitement.

Filtres couleurs

© le filtre en photographie, la couleur

Comment choisir son filtre ?

La forme est le premier critère de choix. On peut utiliser des filtres carrés ou rectangulaires qui se monteront dans un porte-filtre. Mais le filtre est le plus souvent circulaire et se visse au bout de l’objectif.

Le porte-filtres, filtres carrés et rectangulaires

© le filtre en photographie, porte-filtre

On utilise un porte-filtre pour monter des filtres carrés (standard :10 cm x 10 cm), ou rectangulaires (standard : 15 cm x 10 cm). Les carrés sont plus courants pour les filtres ND ou polarisants. Les rectangulaires conviennent plutôt aux filtres GND. Le porte-filtre offre la possibilité d’empiler plusieurs filtres pour une même prise de vue.

Une autre utilité d’un porte filtre est le montage sur un objectif dont la lentille frontale est bombée. Par exemple pour le « grand angle ».

Les inconvénients de ce dispositif sont :

  • le coût plus élevé,
  • l’absence de réglage avec l’utilisation d’un polarisant.

J’apporte une rectification à ce dernier inconvénient en fin d’article. On trouve des kits combinés : polarisant circulaire, ND carrés et GND rectangulaire.  

Bagues d’adaptation, filtres circulaires à visser

Si on a opté pour un filtre circulaire, il faudra relever le diamètre à l’avant de l’objectif. Bien sûr, on peut en avoir plusieurs à équiper et la facture va s’alourdir. Il existe une solution « couteau suisse » : les bagues d’adaptation.

Elles permettent d’utiliser un filtre de grande taille et de le monter sur des objectifs de diamètres différents. Je ne suis pas fan. En reportage, quand vous voulez installer votre téléobjectif pour prendre un sujet éloigné, le temps est souvent compté. S’il vous faut en plus adapter les bagues et le filtre sur le télé, le bouquetin sera loin quand vous serez prêt !  Je préfère avoir un filtre par objectif.

Le filtre en photographie, les marques

Pour sublimer vos photographies, je vous conseille, bien sûr, d’utiliser des filtres de qualité : verres spéciaux, hydrophobes, antireflets et anti tâches. Avec des filtres « bon marché », équipé de verres ordinaires, voire en plastique, vous ne sublimerez rien !

Les marques Lee, Hoya, Cokin, Starblitz, Hama, Nisi, Urth, sont spécialisées dans les filtres. De même les grandes marques d’appareils et d’objectifs (Nikon, Canon, Sigma, Tamron…) proposent leurs gammes de filtres.

Vos commerçants spécialistes de la photographie pourront vous conseiller en professionnels dans vos choix et souvent, il n’y a pas matière à se ruiner :

  • Filtre neutre Cokin Nuances Protecteur 30 à 60 €, selon le diamètre,
  •  » UV Starblitz 10 à 30 €,
  •  » polarisants Starblitz 10 à 60 €,
  • Kit MK II de Lee qui comprend 1 porte filtre, 5 filtres (polarisant, ND, GND), des étuis et un nécessaire de nettoyage. 600 à 900 €.

J’ai relevé les choix ci-dessus dans les magasins  Phox 

Achats en ligne

Dans les articles dédiés, vous trouverez une sélection de filtres (polarisants, UV, ND et GND).

Ici, je vais juste vous présenter deux kits qui réunissent des filtres de plusieurs types et qui sont produits par la société australienne : Urth. De budgets raisonnables, ils doivent convenir à des photographes amateurs.

Pour aller plus loin, je consacrerai un article exclusif aux kits de filtres. Nous verrons des produits des marques K & F concept et Neewer. Des filtres magnétiques remplacent les filtres qui se vissent. On peut ainsi les changer très rapidement. Un nouveau système de porte-filtre est également disponible.

Kits de filtres circulaires Urth

Trois photographes passionnés de nature et d’environnement ont créée la société australienne Urth en 2014 sous le premier nom de « Gobe ». Le nouveau nom, d’origine nordique, qui se prononce « Earth » serait la source de ce mot anglais signifiant « la terre ».

Cette société reverse une partie de ses bénéfices pour replanter des arbres dans le cadre de la campagne Eden Reforestation Projects. Ils interviennent dans des zones affectées par la déforestation : Haïti, Madagascar, le Mozambique, le Népal, l’Indonésie. Le principe est de planter des arbres, d’absorber les émissions de CO2 et de créer de l’emploi. Pour en revenir à nos filtres, ceux que propose la société Urth sont réalisés en verres optiques de très hautes qualités. Parmi un choix important, j’ai sélectionné deux modèles qui peuvent répondre à de nombreuses sitauations :

  • la gamme standard : les verres optiques comportent 16 couches de revêtement. L’emballage de cette gamme est brun.
  • la gamme Plus+ : les verres comportent 20 couches par nano-traitement, ils éliminent TOUS les reflets. L’emballage de la gamme Plus+ est gris.

Kit Urth standard

Contenu : 4 filtres circulaires : UV, polarisant, ND 8 (3 stops), ND 1000 (10 stops); Verre optique japonais haut de gamme, nano revêtement de 16 couches qui équilibre la balance des couleurs et réduit les reflets.

Les bagues en alliage de malanium sont doublement filetées pour permettre de combiner les filtres. Leur profil fin évite le vignettage.

Le lien ci-contre vous offre un choix de 11 diamètres d’objectif.

Kit Urth Plus+

Contenu : 4 filtres circulaires UV Plus +, Polarisant Plus +, ND 64 Plus +, ND 68 Plus + gradué. Verre optique allemand SCHOTT, nano revêtement de 20 couches : parfaite neutralité des couleurs. UV optimise la clarté. Polarisant élimine les reflets. ND permet les prises longues et GND équilibre l’exposition.

Le lien ci-contre vous offre un choix de 11 diamètres d’objectif.

Conclusion

Nous arrisons à la fin de cet article « Le filtre en photographie« . Nous avons vu les différents types de filtres d’objectifs d’une manière générique. Je reviendrai en détail sur chacun d’entre eux dans les articles suivant. Je vous donne rendez-vous pour le premier : le filtre polarisant.

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Objectif pour la macro photographie

La macro photographie

Avec un Objectif pour la macro photographie nous entrons dans le domaine de l’infiniment petit.

Le terme « macro » est opportun pour des images qui ont un rapport de reproduction de 1.1 à 1.10. Je m’explique : pour un objet qui mesure 1 cm en réalité et 1 cm à l’image, le  rapport de reproduction est de 1.1, pour un objet qui mesure 1 cm en réalité et  10 cm à l’image le rapport de reproduction est de 1.10. Au-delà d’un rapport de 1.10 on parlera de microphotographie. En dessous de 1.1, on parlera de proxy photographie (photo de près).

Ce mode de photographie est relativement courant : les fabricants proposent sur certains de leurs objectifs une position « MACRO » qui permet de faire « des photos de près » : fleurs, insectes… mais le rapport de reproduction sera inférieur à 1.1. Par conséquent, ce ne sont pas des objectifs « MACRO »

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Quel objectif pour la macro photographie ?

Les critères à prendre en compte.

La focale

Objectif à focale courte

35 à 50 mm – Objectif facile à manipuler, léger et abordable financièrement.  Il nécessite de s’approcher du sujet ce qui n’est pas toujours facile.

Objectif à focale moyenne

90 à 100 mm – Plus lourd et plus onéreux, facile d’utilisation et polyvalent, cet objectif permet de s’éloigner du sujet.

Objectif à focale longue

Au-delà de 150 mm – Encore plus lourd et encore plus onéreux, cet objectif est plus difficile à manipuler. Il nécessite une certaine habitude, la longue focale pouvant provoquer des flous de bougé.

L’ouverture

En principe les objectifs «macro» ont des ouvertures fixes : f/2.8 ou f/3.5. En macro photographie on se rapproche du sujet, il n’y a donc pas de profondeur de champ. Par conséquent, l’ouverture n’est pas un critère déterminant dans le choix d’un objectif «macro».

La stabilisation

Les avis sont partagés sur l’utilité d’un stabilisateur sur un objectif «macro».

Nous l’apprécierons quand la lumière sera basse et que nous augmenterons le temps de pose. Avec les longues focales, il permettra d’empêcher les flous de bougé dus au poids de l’objectif.

Objectif pour la macro photographie, le tableau

Dans ce tableau, j’ai relevé des modèles d’objectifs dans différentes focales, avec leurs spécificités et leurs prix moyens.

Objectif pour la macro photographie, le tableau

Conclusion

Un objectif pour la macro photographie est le dernier volet des articles consacrés aux objectifs.

Pour conclure sur la macro photographie, je suis adepte de la focale moyenne avec stabilisateur. Nous voyons dans le tableau que les marques spécialisées dans les objectifs (Sigma / Tamron) proposent ces modèles à des prix corrects.

Je conclus sur l’ensemble de l’étude dans l’article générique : Un objectif pour chaque type de photo

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Objectif pour les basses luminosités

Objectif pour les basses luminosités

Quel objectif pour les basses luminosités ?

La lumière est le premier outil du photographe (le mot « photographie » signifie écriture de la lumière). Ainsi, nous nous trouvons démunis quand la lumière manque (photos de famille dans une pièce mal éclairée, photos de paysage à la tombée du jour, couchers de soleil).

Contrairement aux autres articles de la rubrique un objectif pour chaque type de photo. Nous ne traitons pas ici d’un type de photo. Il s’agit plutôt de gérer des situations particulières.

Pour prendre des photos en basse lumière nous devrons d’abord connaître les fondamentaux de la photographie et maîtriser notre appareil.

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Les réglages

Comme je l’explique longuement dans mon article L’exposition il y a trois critères pour obtenir plus de lumière lors d’une prise de vue:

  • augmenter l’ouverture
  • augmenter la sensibilité Iso
  • diminuer la vitesse

Les éclairages additionnels

Si ces réglages ne suffisent pas, nous pourrons utiliser un flash que nous monterons sur l’appareil. Évitons le flash intégré, peu performant. Mieux ! Si nous en avons la possibilité nous pouvons éclairer notre sujet avec des projecteurs additionnels ; encore mieux : munis de parapluies qui diffuseront la lumière.

Le kit présenté comprend 2 trépieds, 2 ampoules de 135 w, 2 parapluies et un sac de transport, pour moins de 100 €

Choisir un objectif pour les basses luminosités ?

Nous sommes là pour parler d’objectif, alors parlons en.

Dans un premier temps, nous allons privilégier la focale courte. Un grand angle peut faire l’affaire mais rappelez vous qu’il réduit la profondeur de champ.

Ensuite, en conformité avec les règles d’exposition, nous choisirons un objectif avec une grande ouverture (valeur f/ ou 1/ la plus petite possible)

Objectif pour les basses luminosités, le tableau

Enfin, la présence d’un stabilisateur sur l’objectif fait gagner des valeurs en vitesse d’obturation. On peut réduire la vitesse sans connaître l’inconvénient du flou de bougé et ainsi faire entrer plus de lumière lors de la prise de vue.

Dans ce tableau, je vous propose des objectifs dits « lumineux » focales limitées et grandes ouvertures, stabilisés pour 3 d’entre eux.

Conclusion

Il n’y a pas vraiment d’objectif dédié à la photographie en basse luminosité. Nous garderons en mémoire: focale courte, grande luminosité et stabilisation.

Pour revenir à l’article générique sur les objectifs, c’est ici : Un objectif pour chaque type de photo.

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Le téléobjectif

Le téléobjectif, introduction

Le téléobjectif est destiné à la photographie des sujets éloignés : animaux  dans la nature, éléments précis dans un paysage (village, chapelle), sportifs en compétition.

Nous entrons dans l’univers des longues focales, ou téléobjectifs.

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Le téléobjectif, critères de choix

Voici les éléments à prendre en compte au moment de choisir un téléobjectif :

  • la focale : nous trouverons des téléobjectifs de 70-200 mm,  70-300 mm et des super téléobjectifs de 200-500 mm, 150-600 mm …
  • la stabilisation : un objectif stabilisé sera très utile pour une grande focale. Le poids déséquilibre l’ensemble boîtier + objectif. Notons qu’avec les super téléobjectifs, le trépied est indispensable. Ce qui assure une stabilité mécanique.
  • l’ouverture : en entrée de gamme, nous aurons des ouvertures glissantes relativement faibles (f/4-5.6, par exemple). Si nous montons en gamme, les objectifs auront des ouvertures fixes (f/2.8 ou f/4, par exemple).
Le téléobjectif : critères de choix

Téléobjectif Sigma (150-600mm F5-6.3 DG OS HSM Sports).

Il est disponible entre 1 500 et 2 000 €. Poids 2.8 kg

Le téléobjectif : budget

Comme nous le verrons dans le tableau récapitulatif, en matière d’objectifs grandes focales, les prix vont de 1 à 10. Je vous propose un classement en trois catégories, pour y voir plus clair :

  • Téléobjectif « entrée de gamme ». 70-200 mm ou 70-300 mm avec ouverture glissante de f/4-5.6. Ils sont peu encombrants, leur tarif est modéré (moins de 200 €) mais ils ont des limites en matière de qualité d’image.
  • Téléobjectif « haut de gamme ». 70-200 mm ou 70-300 mm avec ouverture fixe f/2.8 ou f/4 et stabilisateur. Même volume que les « entrées de gamme », mais 3 fois plus chers. Les images seront bien sûr plus qualitatives.
  • Super téléobjectifs 120-500 mm, 150-600 mm. Les tarifs atteignent et dépassent 1 000 €. L’encombrement et le poids sont à prendre en considération. Ils seront nécessairement utilisés avec un trépied pour éviter le flou de bougé. Ils conviennent à la photo animalière et à la photo sportive.

Le téléobjectif : tableau récapitulatif

Le téléobjectif tableau récapitulatif

Dans le tableau ci-dessus, j’ai exclu les « téléobjectifs professionnels», dont les prix explosent la fourchette présentée (1 à 10 dans le tableau ; 1 à 160 avec l’exemple ci-dessous) Pour rêver : le Sigma APO 200-500 mm f/2.8 EX DG pour le  prix de 21 000 €. Il est le seul objectif au monde à garder une ouverture de 2.8 à 500 mm. Avec son convertisseur dédié, il se transforme en 400-1000 mm f/5.6. Il est disponible en monture Canon, Nikon et Sigma. Son poids : 15.7 kg.

Conclusion

Comme nous l’avons vu, les différences de budget sont importantes dans les offres de téléobjectifs. Nous ne devons pas faire de compromis sur la stabilisation et si possible opter pour une ouverture fixe.

Pour revenir à l’article générique sur les objectifs, c’est ici : Un objectif pour chaque type de photo.

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Objectif pour la photo de portrait

Objectif pour la photo de portrait

Quel objectif pour la photo de portrait ?

Si vous avez un pack avec un objectif polyvalent, vous pourrez réaliser des portraits satisfaisants à condition de bien choisir la focale pour  ne pas déformer le sujet. Nous n’utiliserons pas une focale inférieure à 50 mm (en plein format)* pour les portraits. Par exemple, si nous avons un objectif polyvalent de 18-55 mm nous devrons tirer nos portraits avec la focale maximum.

*50 mm plein format équivaut à 35 mm en APS-C

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Objectif pour photo de portrait Jeune fille souriante

Objectif pour la photo de portrait : quelle focale ?

Selon la taille du capteur de notre appareil :

  • avec un APS-C , nous choisirons une optique de 50 mm pour des portraits larges, 100 mm pour des portraits serrés.
  • avec un « plein format », nous choisirons une optique de 85 ou de 100 mm

Téléobjectif (ou petit télé.)

Nous pouvons également utiliser un objectif de 55-200 mm ou 70-300 mm pour faire des portraits. Ceci permet d’avoir des plans plus serrés, de photographier des personnages éloignés discrètement. Mais  nous devrons garder à l’esprit que les longues focales écrasent la perspective.

Objectif pour la photo de portrait, focale fixe

L’objectif à focale fixe peut-être une option gagnante pour le portrait. Comme nous l’avons vu dans le paragraphe précédent, les objectifs à focales fixes ont une plus grande ouverture et sont donc plus lumineux. Chaque marque propose des objectifs dédiés au portrait à des prix très corrects.

Ne pas oublier que nous devrons être mobiles et nous déplacer par rapport au sujet quand nous utiliserons une focale fixe..

Focales fixes : le tableau

Dans le tableau ci-dessous, nous trouvons une sélection d’objectifs à focales fixes, recommandés pour les photos de portrait.

Conclusion

Faire de la photo de portrait nécessite une grande focale. Les focales fixes, peu onéreuses offrent la luminosité nécessaire. Si nous avons un téléobjectif, nous pouvons l’utiliser pour la photographie de portrait. J’en profite pour introduire l’article suivant : le téléobjectif.

Pour revenir à l’article générique sur les objectifs, c’est ici : Un objectif pour chaque type de photo.

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Objectif grand-angle

Objectif grand-angle

L’objectif grand-angle est utile en particulier pour le paysage et l’architecture

Il dispose d’une focale courte : 24 mm ou moins L’angle de vision est large : 84° à 24 mm. Il accentue la perspective dans l’image.

Nous verrons dans cet article les critères à prendre en compte avant d’acheter un objectif grand-angle.

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Objectif grand-angle, perspective

Le grand-angle permet de souligner la perspective

Critères à prendre en compte avant l’achat d’un objectif grand-angle

Taille du capteur

Pour choisir votre « Grand angle » vous devrez d’abord considérer la taille du capteur de votre appareil :

  • Est-ce que l’objectif qui vous tente est adapté à la taille de votre capteur? Un objectif prévu pour un boîtier APS-C ne se monte pas sur un boîtier équipé d’un capteur plein format. C’est à vérifier avant l’achat.
  • Il faut tenir compte du coefficient de conversion taille du capteur / focale. Je l’explique en détails dans mon article le capteur. Par exemple, si vous avez un capteur APS-C vous devez appliquer un coefficient de conversion de 1.5. Un objectif qui affiche une focale de 16-35 mm pour du plein format, aura une focale réelle de 24-52 mm pour votre APS-C. On est à la limite de l’objectif grand-angle.

Ouverture maximale de l’objectif

Si on parle de photos de paysage, l’ouverture n’aura pas trop d’importance. Vous serez la plupart du temps en lumière naturelle. Mais si vous utilisez un grand angle avec une  faible ouverture pour de la photo d’intérieur (basse luminosité, en général), vous manquerez de lumière. Concrètement, pour des photos de concert, de mariage, d’immobilier, vous devrez associer objectif grand-angle et grande ouverture : f/2.8 voire f/1.4 pour les plus riches.

Parenthèse : un objectif Canon EF 24 mm f/2.8 coûte 800 €. En f/1.4, il monte à 1400 €. Je vous recommanderais dans ce cas l’objectif Sigma 24 mm, f/1.4 Dg HSM Art qui revient à 800 €, il existe en monture Canon ou Nikon.

Une grande ouverture vous permet en outre d’obtenir un flou d’arrière-plan qui fait ressortir votre sujet.

Focale fixe ou focale variable

La focale fixe est plus lumineuse, plus légère et moins chère que la focale variable. Par contre, elle nécessite de vous déplacer pour cadrer votre sujet (ce qui peut permettre plus de réflexion dans la composition). La focale variable vous permet de faire des prises de vue sans vous déplacer et ainsi d’être plus réactif.

Mise au point

La plupart des objectifs « grand-angle » qui vous seront proposés sont dotés d’un autofocus ; mais vous pouvez en trouver avec une mise au point manuelle. C’est un facteur à prendre en compte : même si on est habile avec la mise au point manuelle, l’autofocus permet d’être plus réactif.

Objectif grand-angle, architecture

Le grand-angle permet d’intégrer tous les éléments d’un tableau dans le cadre

Objectif grand-angle, le tableau

Dans le tableau ci-dessous vous trouverez un choix de modèles d’objectifs « grand-angle » dans différentes marques avec leurs prix moyens.

Je vous conseille également le site DXMOARK. Vous pouvez entrer la référence de votre appareil et l’objectif que vous voulez acquérir. Vous aurez immédiatement la liste des modèles existants et leurs prix actualisé. Voici le lien du site en version française : DXOMARK/lenses/français

Conclusion

Première question à vous poser : est-ce j’ai vraiment besoin d’un objectif grand-angle? Pour la photographie de paysage, nous avons la plupart du temps un large espace. Dans ce cas, un objectif classique est suffisant. Par contre pour faire de la photo d’architecture nous sommes souvent limités par un faible recul et nous n’avons pas dans l’objectif l’intégralité du sujet. C’est frustrant ! Le grand-angle devient nécessaire.

Ensuite, il faudra répondre aux questions évoquées ci-dessus: capteur, ouverture, focale, mise au point et budget pour faire son choix.

Pour revenir à l’article générique sur les objectifs, c’est ici : Un objectif pour chaque type de photo.

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Un objectif pour chaque type de photo

objectif chaque type photo introduction

Un objectif pour chaque type de photo. Je vous propose dans cet article de lister les différents types d’objectifs.

Nous aurons ensuite des articles pour chaque « spécialité »

Des packs « boitier + objectif «  sont proposés par toutes les marques.  Les objectifs  généralistes fournis dans ces packs permettent de débuter en faisant des photos tout à fait correctes. Ensuite, pour vous perfectionner dans un projet précis, vous pourrez investir dans des objectifs « spécialistes »

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Le pack

Le pack est la solution la plus simple pour commencer. Comme au restaurant avec le menu du jour; la formule « Pack » : boitier + objectif est une option économique (le prix de l’ensemble est plus avantageux que les prix additionnés de chaque élément).

Pour débuter vous pouvez accéder à un kit de 800 à 1000 € (c’est le cas du pack présenté sur la photo avec carte mémoire et sacoche)

Pour aller plus loin, amateurs avertis, comptez 1 500 € à 2 000 €

L’objectif que vous allez avoir dans le kit sera polyvalent. Suivant les marques et les modèles de capteur, ça pourra être un 24-105 mm, un 24-120 mm, un 28-70 mm, ou un 18-55 mm, 18-135 mm dans notre exemple.

Ces chiffres correspondent à la longueur focale de l’objectif.
D’autres chiffres précédés des signes « f/ ou 1/ » sont visibles sur l’objectif f/1.8, f/3.5, f/4, f/5.6… Ils correspondent à l’ouverture.

Pour plus de détails, je vous suggère mon article :  Quel objectif ?

Les objectifs polyvalents fournis dans les packs, ont l’avantage d’être économiques, ils permettent d’être utiles pour un grand nombre de prises de vue. Ils ont l’inconvénient  de donner en général des photos moins lumineuses et moins créatives.

En résumé, le pack est une bonne formule pour la photo « tout venant ». il vous donnera beaucoup de satisfaction quand vous le maîtriserez bien. Mais si vous avez un Réflex, vous pourrez ajouter dans votre sac de photographe des objectifs destinés à chaque type de photo que vous voulez privilégier.

Un objectif pour chaque type de photo : 5 catégories

Au préalable, les 5 types de photo et leurs objectifs correspondants étaient rassemblés en un seul article. Comme il y a beaucoup de détails; le texte, dans le site Photo-passions était très long. Au moment de la migration vers La photo pour les nuls, j’ai préféré rédiger un article pour chaque projet de photographie. En voici le sommaire. Chaque titre donne accès à l’article correspondant :

Conclusion

On pourrait conclure cette série d’articles en faisant une addition : un objectif pour le portrait (qui me servira également en basse luminosité), un grand angle, un téléobjectif, un objectif « macro »… la facture va être salée!

Vous l’avez compris, il s’agit en fait de déterminer un besoin pour un projet de photo donné quand vous voulez dépasser les capacités de ce que vous offre votre pack.

Quand vous aurez répondu à la question essentielle : « De quel objectif ai-je besoin ? » il vous faudra poser quatre nouvelles questions :

  • Quelle focale ?
  • Quelle ouverture ?
  • Objectif stabilisé ou pas ?
  • Quel budget ?

Un objectif de qualité entraîne nécessairement un coût plus important que celui d’un entrée de gamme. On trouve souvent des prix plus accessibles dans les marques tierces (Sigma, Tamron…), pour des objectifs de qualité.

Pensez également à l’occasion. Des sites et des boutiques spécialisés vous proposent des produits garantis et reconditionnés. Ce système offre la souplesse d’essayer un modèle d’objectif avec un investissement limité et de s’en séparer par le même canal s’il ne donne pas toute satisfaction.

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Quel objectif ?

Quel objectif introduction

Quel objectif ? Article générique consacré aux caractéristiques des objectifs (Focale, ouverture du diaphragme, stabilisation…). Vous pourrez ainsi maîtriser les termes techniques que vous rencontrerez dans le choix de votre matériel. Dans l’article « Un objectif pour chaque type de photo » j’entre plus dans les détails pour vous aider à déterminer vos besoins en fonction de vos projets photo et de vos budgets.

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La focale

C’est le premier terme que vous allez rencontrer dans la définition d’un objectif photo. C’est la distance (en millimètres) qui sépare le centre optique de l’objectif de la surface du capteur. Une distance focale de  14 mm correspond à un grand angle (champ de vision large). Une distance focale de 500 mm correspond à un téléobjectif (champ de vision étroit)

Il existe 2 catégories de focale, la focale fixe et la focale variable :

Objectifs à focale fixe

Quel objectif : focale fixe

(il n’y a qu’un chiffre dans leur définition), 14mm, 24mm, 35mm, 50 mm, 70mm, 100mm, 150mm, 300 mm, etc. La conception plus simple de ces objectifs leur permet d’être plus légers, moins encombrants, et souvent moins chers. L’ouverture maximale d’un objectif à focale fixe étant plus grande, les images seront  plus nettes et plus claires. N’ayant pas la possibilité de zoomer, avec une focale fixe, vous devrez vous déplacer pour cadrer vos sujets.

Objectifs à focale variable

Quel objectif, focale variable

(deux chiffres les définissent), 14-24 mm, 18-55 mm, 24-105 mm, 70-300 mm, etc. le premier chiffre est la focale minimale, le deuxième est la focale maximale. Ces objectifs sont polyvalents et permettent d’être utilisés pour plusieurs types de photos (architecture / portrait ; paysage / animalier). Le zoom vous permet de photographier un sujet sans avoir à vous déplacer. La qualité de l’image est bonne sur l’ensemble de la distance focale.

Plus le chiffre de la focale est petit, plus l’angle de vision est grand. En dessous d’une focale de 28 mm le champ de vision est supérieur à celui de l’œil. On qualifie l’objectif de « Grand-angle »On l’utilise principalement pour la photo d’architecture et pour le paysage.

Un objectif dont la focale se rapproche de notre vision (objectif à « Focale standard ») sera utilisé pour une large palette de photos (architecture, portrait, paysage). C’est un objectif polyvalent qui est un bon compromis pour démarrer avec un reflex ou un hybride.

Un objectif dont la focale est supérieure à 100 mm est un « Téléobjectif ». Il permet de zoomer sur un sujet éloigné que l’on pourra voir en grand format dans une image. L’utilisation la plus courante est la photo animalière.

Rapport longueur de focale / angle de vision

Le schéma suivant illustre le rapport entre la distance focale et l’angle de vision. Plus la focale est courte, plus l’angle de vision est large. Plus la focale est longue, plus l’angle de vision est rétréci. Si vous n’êtes pas convaincu, vous pouvez vous livrer à l’expérience suivante : vous prenez un rouleau de scotch, ou un rond de serviette, vous le placez devant votre œil : vous aurez un angle de vision relativement large. Ensuite, si vous roulez une feuille de papier A4 dans le sens de la hauteur (près de 300 mm) votre champ de vision sera très rétréci.

Rapport capteur / focale

Les chiffres donnés dans la définition de l’objectif correspondent à un capteur plein format (Full frame). Pour avoir la focale réelle avec un capteur plus petit, il convient d’appliquer un coefficient multiplicateur (crop factor) :

Plein format : 1

APS-C : 1,5

4/3 : 2

pouce : 2,7

Par exemple un objectif avec une focale de 50 mm monté sur un capteur APS-C aura une focale réelle de 75 mm

Vous aurez plus de détails dans mon article : Le capteur

L’ouverture du diaphragme

Le deuxième élément qu’il vous faudra prendre en compte pour choisir un objectif est l’ouverture maximale du diaphragme.

Le diaphragme est un dispositif composé de lamelles métalliques qui laisse entrer plus ou moins de lumière au moment du déclenchement. Plus de lumière entrera, plus la photo sera claire, moins il y en aura, plus la photo sera sombre. L’ouverture du diaphragme est déterminante pour l’exposition et pour la gestion de la profondeur de champ.

L’ouverture du diaphragme est définie par un chiffre précédé des signes  « f/ » comme « f/1.8 ». Plus le chiffre est petit, plus l’ouverture est grande ; plus le chiffre est grand, plus l’ouverture est petite. Ceci peut paraître paradoxal mais il s’agit en fait d’une division. F divisé par 1.8. Quand on divise un gâteau, plus le nombre de parts est grand, plus les parts sont petites.

Une grande ouverture laisse entrer plus de lumière lors de la prise de vue, ce qui permet :

  • d’avoir un meilleur rendu en faible luminosité,
  • d’augmenter la vitesse d’obturation,
  • de mieux gérer la profondeur de champ.

Un objectif avec une grande ouverture, vous l’avez compris, vous permettra de réaliser des photos de meilleure qualité mais il sera plus lourd et plus cher qu’un objectif à faible ouverture.

Comme pour la focale, pour l’ouverture il y a 2 catégories l’ouverture fixe et l’ouverture.

Ouverture maximale fixe

(exemple 28 mm f/2.8), dans ce cas, il s’agit d’une focale fixe (28 mm). Avec une focale fixe l’ouverture maximale de l’objectif est toujours fixe (dans notre exemple f/2.8). Sur un zoom, si je lis : 70-200 mm f/2.8, j’aurai la même ouverture maximale (f/2.8) sur toutes les focales. Les objectifs à ouverture fixe sont en principe de meilleure qualité, ils offrent plus de possibilité de création mais ils seront bien sûr plus chers.

Ouverture maximale glissante

dans l’exemple ci-dessus nous avons un zoom Canon : 18-55 mm 1/3.5-5.6. (le 1 remplace le f chez Canon) l’ouverture maximale sera de f/3.5 à la focale de 18 mm et de f/5.6 à la focale de 55 mm

La stabilisation d’un objectif

Le stabilisateur est une option proposée sur certains objectifs. Il permet de limiter le flou de bougé. Il est intéressant pour les prises de vue en basse luminosité et pour les longues focales. On peut également diminuer la vitesse d’obturation grâce au stabilisateur et ainsi avoir plus de lumière sans risquer une photo floue.

Un objectif stabilisé sera plus onéreux qu’un objectif non stabilisé.

Abréviations

Les fabricants d’objectifs utilisent des sigles différents pour caractériser le matériel qu’ils proposent. Dans le tableau ci-dessous, je vous propose un résumé de ces sigles pour les marques principales.

Quel objectif : abréviations par marques

Dans les 2 premières colonnes nous avons les abréviations correspondant à la taille des capteurs Plein format et APS-C à gauche, uniquement APS-C à droite.

La troisième colonne concerne la présence du stabilisateur.

La quatrième colonne (Motorisation ultra sonique) est une qualité de l’autofocus de certains objectifs : ils sont plus silencieux et plus rapides.

La cinquième colonne indique la présence d’un autofocus interne. Quand ce n’est pas le cas, l’objectif tourne lors de la mise au point. Avec l’autofocus interne on ne voit pas le mouvement de l’objectif. C’est un atout quand on utilise certains filtres.

La lentille apochromatique (sixième colonne) a pour effet de corriger l’aberration chromatique.

Enfin les sigles de la septième colonne déterminent la présence de verre asphérique dans l’objectif.( vision plus performante : réduction des déformations en périphérie du verre pour une vision aussi nette sur les bords qu’au centre)

À suivre… le prochain article :

Un objectif pour chaque type de photo 

Nous y verrons en détail les objectifs à privilégier pour les photos que vous souhaitez faire.

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Choisir sa carte mémoire

Carte mémoire

Pour choisir sa carte mémoire, plusieurs éléments sont à prendre en considération : la taille, la capacité, la vitesse d’écriture, la marque. Dans cet article, je vais d’abord vous donner des informations qui vous permettront de « lire » les caractéristiques de la carte. Vous pourrez ainsi choisir votre carte mémoire selon vos besoins. Un lien commercial vers une carte mémoire de marque de qualité à partir de 15 €. Enfin des conseils pour bien utiliser ses cartes mémoire.

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Choisir sa carte mémoire : La taille

Il existe des Cartes CF (compact flash). Elles sont rapides et performantes, plutôt utilisées par les professionnels, pour des appareils haut de gamme.

La plupart des appareils utilisent des cartes SD (Secure Digital). Je consacre cet article à ce type de cartes courantes. Comment les choisir? Distinguons trois sous catégories :

  • Carte SD : capacité inférieure ou égale à 2 Go
  • SDHC : haute capacité . de 2 à 32 Go
  • SDXC : capacité extrême . + de 32 Go

Aujourd’hui pratiquement tous les appareils et tous les lecteurs acceptent les cartes SDXC mais si vous avez un doute, il est plus prudent de vérifier dans vos manuels (appareil ET lecteur) avant d’acheter votre carte.

Choisir sa carte mémoire : La capacité

Combien de photos puis-je faire  avec une carte de 16 Go, de 32 Go, de 64 Go, de 128 Go ? Là est la question et la réponse est « simple » : ça dépend… de la sensibilité du capteur,  et de la compression ou non des fichiers (si je photographie en mode Raw ou en Jpeg). Pour être concret, je vous propose 2 tableaux. Les quantités de photos indiquées donnent un ordre de grandeur informel : d’un appareil à l’autre, (même à sensibilité de capteur identique) ; d’une image à l’autre, la taille du fichier peut varier. 

Choisir sa carte mémoire Tableau des capacités RAW
Choisir sa carte mémoire Tableau des capacités Jpeg

Mon conseil, en matière de capacité,  pour une utilisation non professionnelle, est de ne pas aller dans les grandes capacités. Il vaut mieux avoir plusieurs cartes de capacité moyenne : en cas de perte ou d’avarie, la casse est limitée !

Choisir sa carte mémoire : La vitesse d’écriture

La vitesse d’écriture est un critère très important pour choisir sa carte mémoire. Quand vous déclenchez pour prendre une photo, le capteur de votre appareil crée un fichier (RAW ou Jpeg) qu’il transmet à la carte mémoire. Voir notre article : le capteur

Choisir sa carte mémoire Vitesse d'écriture

Si les prises de vue se succèdent rapidement (rafale par exemple) une carte mémoire trop lente aura des difficultés à les enregistrer. Il existe donc une mémoire interne (Buffer en anglais) qui stocke les fichiers en attendant que la carte mémoire ne les absorbe. Mais si les prises de vue se succèdent encore plus vite le buffer sera plein et l’appareil ne suivra plus. D’où l’importance d’avoir une carte mémoire suffisamment rapide pour ne pas saturer le buffer.

la vitesse d’écriture

La vitesse d’écriture s’exprime en Mo/s (méga-octets par seconde). Avec une carte de 30 Mo/s, si la taille d’un fichier (RAW) est de 30 Mo, il faudra à votre carte 1 seconde pour l’enregistrer. Vu comme ceci tout est simple, mais vous allez trouver dans vos choix d’autres éléments que je vous propose de décrypter :

  • Mo/s ou Mb/s (mégabyte par seconde) sont équivalents, vous pouvez trouver les 2 termes
  • La vitesse peut être exprimée en « x » pour tout simplifier! 1 « x » = 0.15 Mo/s

Une carte qui affiche 200 X correspond à une vitesse d’écriture de 30 Mo/s.

Choisir sa carte mémoire : Tableau de conversion vitesse / taux x cartes mémoires SD

Les classes

Dans le déchiffrage des cartes mémoires il existe en plus des codes de classes de vitesse. Les classes ordinaires se présentent sous la forme d’un chiffre entouré d’un cercle. Pour les classes UHS, le chiffre est dans un « U ». Enfin pour les classes vidéos le chiffre est précédé d’un « V ».

Classes de vitesse

La classe 2 correspond à une vitesse de 2 Mo/s, La classe 4 à 4 Mo/s et ainsi de suite

Classes de vitesse UHS

UHS pour Ultra High Speed, en français : très haute vitesse. UHS-1 correspond à 10 Mo/s, soit l’équivalent d’une carte classe 10 classique. UHS-3 correspond à 30 Mo/s.

Classes de vitesse vidéo

V6 correspond à 6 Mo/s, V30 correspond à 30 Mo/s…

Pour plus de clarté voici le tableau des classes de vitesse :

Choisir sa carte mémoire Vitesse d'écriture

Déchiffrer une carte mémoire

Choisir sa carte mémoire décryptage

Choisir sa carte mémoire : La marque

Nous avons vu que « choisir sa carte mémoire » est un élément important pour la réussite de ses photos. Alors privilégiez la qualité. Je vous cite 4 marques : Sandisk, Lexar, Transcend et Kingston. Evitez les cartes sans nom ou portant le nom d’une pseudo marque distribuée par une grande enseigne (la carte mémoire aura le même nom que le pèse-personne, ou le sèche cheveux…) Une carte de marque, non surdimensionnée ne vous ruinera pas.

Vous trouverez dans La boutique de La photo pour les nuls une sélection de cartes de qualité dans un article dédié.

Conseils pour l’utilisation de vos cartes mémoires

  • Conservez vos cartes mémoires à l’abri de la poussière, de l’humidité et des chaleurs excessives
  • Ne touchez pas les contacts électroniques,
  • Adoptez un étui de transport,
  • Pour vider vos cartes, formatez les dans votre appareil et non pas sur l’ordinateur,
  • Formatez les également quand elles sont neuves et quand vous utilisez un nouvel appareil,
  • Éteignez toujours votre appareil avant de retirer la carte,
  • Pensez à sauvegarder vos photos régulièrement (ordinateur ET disque dur externe). La carte mémoire n’est pas un espace de stockage

Étuis de rangement

Pour bien conserver vos cartes mémoire, vous pouvez utiliser des étuis étanches et antichocs. J’en ai sélectionné trois que je vous présente dans le paragraphe :

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Le capteur

Le capteur, voici la définition qui nous est donnée par Dikofoto :

 » élément important d’un appareil photo, contenant les photosites qui transforment la lumière en courant électrique. Ces signaux convertis en valeur numérique, reflètent l’intensité des couleurs de chaque point de l’image « 

Dans cet article nous étudierons les caractéristiques des capteurs: la taille, la définition, la résolution. Mais avant un petit rappel historique…

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Le mystère de la chambre noire

Dans l’article de Photo-passions la préhistoire de la photographie, nous voyons que les études de reproduction d’images remontent à l’antiquité. Ces découvertes nous aident à comprendre les principes de la photographie contemporaine.

Par exemple, les chambres noires, utilisées bien avant l’invention de la photographie permettaient de capter, sur le fond d’une boite, une image qui s’infiltrait à travers un trou, . Ce fond constituait le capteur de l’époque.

De l’argentique au numérique

Le capteur : capteur numérique

Le capteur numérique

À l’époque de l’argentique, la photo s’imprimait sur une pellicule. Le format standardisé était de 24 x 36 mm

Avec le passage à la photographie numérique la pellicule a été remplacée par le capteur. Celui-ci transforme la lumière en courant électrique. Les petits éléments qui captent la lumière sont appelés les photosites, il y en a des millions sur  chaque capteur. Les photosites sont sensibles à l’intensité de la lumière mais ils n’enregistrent pas les couleurs.

Un américain, Bryce E.Bayer a trouvé la solution en  plaçant des filtres de couleur (Rouge, vert, bleu : RVB) devant les photosites. L’ensemble de ces filtres est appelé « la matrice de Bayer ». Il y a 2 fois plus de filtres verts par rapport aux rouges et aux bleus pour imiter la physiologie de l’œil humain. Il est à noter que la matrice comporte un autre filtre qui élimine les infrarouges et les ultraviolets que l’œil ne perçoit pas. La lumière, filtrée par la matrice de Bayer permet d’obtenir une image composée de petits points de couleur nommés pixels.

Les caractéristiques du capteur

Le capteur au microscope

Le capteur au microscope

  • Définition : Plus il y aura de pixels, plus les images  seront qualitatives. C’est la définition du capteur.
  • Taille : Un autre facteur de qualité pour un capteur est sa taille. Plus le capteur sera grand, plus il sera sensible à la lumière.
  • Résolution : La combinaison des deux facteurs (définition /  taille) est appelée résolution, elle se mesure en PPP (Pixels par pouce).

Les tailles de capteur

Le capteur, taille des capteurs

Des capteurs de plus petites dimensions équipent les smartphones. J’aurai l’occasion de disserter sur ces appareils dans d’autres articles

Considérations pratiques

Avant de s’intéresser à la qualité de l’image, on doit considérer d’autres éléments qui entrent en jeu dans le choix d’un appareil photo:

  • l’encombrement : plus le capteur sera grand, plus le boitier sera encombrant (en particulier pour les Réflex)
  • le prix : plus le capteur sera grand, (plus le boîtier sera grand) et par conséquent, le prix élevé.
  • le côté pratique : qui n’a pas envie d’avoir à remplacer des objectifs préférera un appareil compact ou un bridge (les capteurs sont plus petits)

Ces considérations sont à prendre en compte pour le choix de votre appareil photo numérique., je vous en dis plus dans mon article : Choisir son appareil photographique.

Quel capteur pour la qualité des images ?

Pour une bonne qualité d’images, il convient de considérer les 3 critères suivants

  • La définition : Plus on aura de pixels, plus les images seront qualitatives. Aujourd’hui les fabricants produisent des appareils qui ont des définitions suffisamment bonnes pour la plupart des utilisations communes. Qui voudra faire des tirages de grandes dimensions à partir de ses photos devra être attentif à la définition du capteur.
  • La taille : c’est le critère de qualité essentiel. Plus le capteur sera grand, plus il sera sensible à la lumière.
  • La résolution : (combinaison définition /  taille). Sur un capteur de grande dimension, la densité des photosites sera plus faible, par conséquent ils laisseront passer plus de lumière et l’image sera de meilleure qualité

Considérations complémentaires

Profondeur de champ

Plus la taille du capteur sera grande, plus la profondeur de champ sera faible, Ainsi, il sera plus facile d’obtenir des flous d’arrière-plan (esthétiques pour les portraits, par exemple).

Distance focale

Plus la taille du capteur sera grande plus la focale sera courte (angle de vue plus large) donc plus aisé pour les paysages. Un objectif de 50 mm sur un plein format aura une focale de 50 mm. Sur un 4 / 3, la focale sera de 100 mm. Il est important de considérer cet élément lors de l’achat d’un objectif. Les fabricants indiquent souvent l’équivalant du « plein format » dans leur fiches techniques.

Comme on vient de le voir, la distance focale est doublée avec un objectif de 50 mm monté sur un appareil à capteur 4/3, On dit donc que le coefficient de conversion de ce type de capteur est de 2. Voici les coefficients pour les capteurs les plus courants :

Plein format : 1

APS-C : 1,5

4/3 : 2

pouce : 2,7

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