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La focale

La focale Objectif Canon

La focale, est l’abréviation de longueur de focale et distance focale termes que nous pouvons également rencontrer. Cet article est une révision simplifiée de ce que nous avons vu dans les textes consacrés aux objectifs et au capteur. J’y reviens car c’est le critère prioritaire à consulter quand nous choisissons un objectif.

Définition

D’après Dikofoto la focale est la distance entre le centre optique de l’objectif et la surface du capteur. Elle s’exprime en millimètres. Elle est inscrite sur chaque objectif, comme ci –dessus : 10 – 18 mm.

La focale et les objectifs

Longueur de focale

Comme nous le voyons sur le schéma, plus la distance focale est courte, plus l’angle de vision est large et logiquement plus elle est longue, plus l’angle de vision est serré.

Une focale de 10 mm correspond à un grand angle ; 300 mm correspond à un téléobjectif qui nous permet de cadrer loin et serré.

Longue vue

C’est le principe de la longue vue : voir loin, un point précis.

La focale et le capteur

Un peu plus complexe ! On quitte l’objectif pour rejoindre le capteur de l’appareil.

Chaque boîtier est équipé d’un capteur. Les appareils les plus élaborés disposent d’un capteur plein – format ; Full frame en anglais ; 24 x 36 en chiffres. Les plus de 20 ans se souviendront de ce format qui était standard dans les pellicules argentiques. C’est également le format des diapositives.

Taille des capteurs

Les autres formats les plus courants sont l’APSC, le micro 4/3, le 1 pouce et le 2/3.

Un objectif est par définition interchangeable. Il pourra se monter sur plusieurs boîtiers, donc avec des tailles de capteurs différentes. Or, la taille du capteur influe sur la distance focale : plus le capteur est petit plus la focale sera longue.  

Par défaut la longueur indiquée sur l’objectif correspond à celle d’un plein format (24 x 36). Pour avoir la focale réelle de votre objectif par rapport au capteur de votre appareil, il faut appliquer les coefficients de conversion suivants :

1.5 pour un APSC – 2 pour un 4/3  -2.7 pour un 1 pouce

Si vous avez un téléobjectif 70 x 300 mm que vous montez sur un APSC la focale réelle sera de 105 x 450 mm, ça va pour un « télé ». Par contre si vous voulez faire de la photo d’architecture avec un objectif polyvalent 18 x 55 ou 18 x 135 sur un capteur APSC vous serez un peu juste. Vous pourrez ajouter dans votre sac un objectif 10 x 18 pour avoir un vrai grand-angle.

À noter que pour définir le coefficient de conversion, on trouve également les expressions : facteur de recadrage et crop factor en anglais.

Je terminerai par un conseil : tous les objectifs ne sont pas compatibles avec tous les capteurs. Il est important de le vérifier avant de faire un achat.

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La maitrise des couleurs en photographie

La maitrise des couleurs palette

La maitrise des couleurs est un nouveau volet de nos articles destinés à réussir de belles photos. Nous avons vu comment composer une image, dompter la lumière et gérer la profondeur de champ. Aujourd’hui nous allons aborder la notion de température des couleurs, le réglage de la balance des blancs, les styles d’images. Puis nous entrouvrirons une fenêtre sur le format RAW et le post traitement. Ces sujets feront l’objet d’études plus avancées dans ce blog.

La lecture de cet article vous permettra de faire les bons réglages au moment de vos prises de vue. Plus tard, nous aborderons les codages des couleurs en informatique, ce qui est une connaissance plus liée au post-traitement.

La maitrise des couleurs : notion de température

La température des couleurs se mesure en degrés Kelvin, (K) du nom de Lord Kelvin qui a mis au point l’échelle des températures. Nous avons tous l’exemple de photographies bleuâtres (nous les qualifions de trop froides) ou exagérément orangées (elles sont trop chaudes). Contrairement à la météorologie, la valeur de la température des couleurs en degrés Kelvin est inversée. Plus le chiffre est élevé, plus la température est froide, plus le chiffre est faible, plus la température est chaude.

La maitrise des couleurs échelle des températures

Nous devons retenir deux choses si nos couleurs sont trop bleutées ou trop orangées :

  • Nous ne faisons pas de post-traitement, il faudra régler la balance des blancs. Nous verrons comment au paragraphe suivant.
  • Nous faisons des post-traitements qui permettront de corriger la balance des blancs. Son réglage n’est donc pas indispensable. En ce qui me concerne, je pratique le post-traitement pourtant je règle ma balance des blancs à chaque changement de mode d’éclairage : je préfère avoir sur mon écran ACL des photos déjà correctes.
La maitrise des couleurs froides
Température normale
La maitrise des couleurs chaudes

Sur ces 3 photographies, nous avons au centre une photo « normale ». À gauche la température est froide, à droite, elle est plutôt chaude.

La maitrise des couleurs : le réglage de la balance des blancs

Nous avons vu dans nos articles sur l’exposition que la quantité de lumière perçue au moment de la prise de vue est essentielle pour la qualité d’une photo. La source de cette lumière, quant à elle, va influencer la température des couleurs. Chaque source de lumière a sa propre couleur. Comme nous le constatons sur l’échelle des températures, une bougie a une couleur orange foncée, le flash est blanc et les ombres sont dans les nuances de bleu.

Nous pouvons choisir de positionner notre balance des blancs sur « automatique » et l’appareil fera ses estimations. Mais si nous voulons l’aider, nous allons lui indiquer quel type de lumière éclaire notre scène à photographier. Sur la plupart des appareils nous avons un bouton intitulé WB pour : White Balance. Sur l’exemple ci-dessous nous voyons des exemples de choix qui nous sont offerts : Tungstène, fluorescent, lumière du jour, nuageux, ombre. Nous sélectionnons notre éclairage et nous pensons bien à confirmer !

La maitrise des couleurs la balance des blancs

La maitrise des couleurs, couleurs trop fades

Vous trouvez que vos images sont trop fades ? Une fois de plus j’aborderai la prise de vue en format RAW (je consacrerai rapidement un article sur les formats des images !). La pratique du post-traitement permet de vivifier les images.
Mais une fois de plus, nous avons des possibilités d’améliorer nos photographies lors de la prise de vue. Je vais vous donner deux solutions :

Le filtre polarisant

Le filtre polarisant diminue les reflets (sauf les reflets métalliques), il augmente la saturation des couleurs. Nous noterons que le « pola » assombrit légèrement l’image. Il sera peut-être nécessaire de rectifier l’exposition. Les améliorations apportées par le filtre polarisant ne peuvent pas être obtenues en post-traitement. C’est par conséquent un accessoire à envisager. Pour en savoir plus vous pouvez lire (ou relire) mon article :

Les styles d’image 

Nous avons vu plus haut que le réglage de la balance des blancs permet d’indiquer à l’appareil le type d’éclairage de nos prises de vue. Voici une autre complicité que nous pouvons avoir : le réglage des styles d’image.  En fonction du choix que nous faisons, l’appareil va moduler ses paramètres (contraste, saturation, teinte, netteté, luminosité).

Les marques ont différentes appellations pour cette fonction (styles d’image, Picture control ou autres). L’accès se fait dans le menu ou en pressant un bouton. Ce bouton peut se repérer avec un pictogramme comme sur la photo ou les lettres Fn. Vous aurez peut être à consulter votre notice pour trouver cette fonction sur votre boîtier.

La maitrise des couleurs les styles d'image

Par contre d’une marque à l’autre on retrouve pratiquement les mêmes options :

  • paysage  (rendu dynamique qui donne du peps aux photos)
  • portrait (rendu doux qui adoucit les traits)
  • fidèle (respecte les couleurs naturelles du sujet)
  • neutre (couleurs naturelles adoucies)
  • standard (plus de saturation et plus de contrastes)
  • monochrome (Noir et Blanc)
  • sépia (Noir et Blanc avec effets sépia)
  • automatique. Dans le cas de l’appareil ci-dessous on peut enregistrer dans le boîtier les choix de plusieurs opérateurs (jusqu’à trois : Déf. ut. 1 / 2 / 3)  grâce à un petit logiciel externe.

La maitrise des couleurs, le post traitement

Avant de conclure, je vais revenir sur le post-traitement, qui permet de rectifier nos images avantageusement. Je distingue deux phases dans le post-traitement : le développement et la retouche. Ce sont des terminologies personnelles que j’emploie pour bien différencier ces deux phases.

Le format RAW, développement

Le format RAW est un format de fichier d’image numérique qui contient les données brutes de l’image telles que saisies par le capteur de l’appareil. Il est pris en charge par de nombreux modèles. Les fichiers RAW conservent toutes les informations d’origine de l’image. Ils nécessitent la phase que j’appelle le développement. L’opérateur va optimiser sa prise de vue en agissant sur les différents curseurs. Puis il convertira l’image en format JPG ou TIFF pour une utilisation plus courante. 

La retouche d’images

La retouche d’image est une deuxième étape du post traitement (ou la seule étape si nous ne photographions pas en mode RAW). Avec des logiciels de retouche plus ou moins sophistiqués, payants ou gratuits, nous pouvons rectifier l’exposition, la teinte, la vibrance, la saturation, la balance des couleurs.

Bien sûr, ces logiciels (Photoshop, Corel Draw, Gimp, Lightroom, etc.) ont d’autres fonctions que nous aurons l’occasion de voir plus tard. Je n’ai cité que celles dédiées à la maitrise des couleurs, sujet de cet article.

Conclusion

Comme je le dis souvent, je considère que le post-traitement fait partie de la création d’images au même titre que la prise de vue.

MAIS nous devons nous appliquer au maximum sur les réglages lors de la capture des images pour avoir le minimum de travail en post-traitement.

En application de cet article, il y a 3 points à maitriser : la balance des blancs, les styles d’image et l’utilisation ou non d’un filtre polarisant.   

Rendez-vous au prochain article : et si nous parlions des formats de fichier ?

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La profondeur de champ

La profondeur de champ introduction

La profondeur de champ est la zone de netteté d’une photo. Cette zone sera plus ou moins étendue, à l’avant et à l’arrière du point de mise au point. Plus la profondeur de champ est importante, plus la zone de netteté est étendue (comme sur la photo ci-dessus)

Nous avons déjà évoqué la profondeur de champ dans 2 articles précédents.

S’agissant de la composition, nous avons vu qu’une bonne image doit permettre de voir la scène en 3 dimensions. Cette « illusion » tridimensionnelle s’obtient par la perspective d’une part, par la profondeur de champ, d’autre part.

Dans l’article l’exposition, nous avons vu les trois facteurs qui déterminent une bonne exposition : l’ouverture du diaphragme, la vitesse d’obturation et la sensibilité ISO. C’est le réglage de l’ouverture qui va nous permettre de gérer la profondeur de champ.

Qu’est-ce qui influence la profondeur de champ ?

L’ouverture du diaphragme est le critère principal qui influence la profondeur de champ. Nous devons considérer d’autres éléments qui interviennent sur la profondeur de champ : la longueur focale, les distances appareil / sujet et sujet / arrière plan et la taille du capteur.

La longueur focale plus elle est importante, plus la profondeur de champ est courte.

Les distances entre l’appareil et le sujet et entre le sujet et l’arrière plan. Plus l’appareil est proche du sujet, plus la profondeur de champ est courte. Plus l’arrière plan est loin du sujet, plus il sera flou.

La taille du capteur plus la taille du capteur est grande, plus la p de c est courte.

L’ouverture du diaphragme et la profondeur de champ

Reprenons la définition du diaphragme dans Dikofoto :

« dispositif composé de lamelles métalliques qui laisse entrer plus ou moins de lumière au moment du déclenchement. Plus de lumière entrera, plus la photo sera claire, moins il y en aura, plus la photo sera sombre. Le réglage de l’ouverture du diaphragme est déterminant pour l’exposition et pour la gestion de la profondeur de champ »

Oui, vous l’avez compris nous avons la possibilité, lors d’une prise de vue d’ouvrir plus ou moins le diaphragme de l’appareil. Plus ouvert = plus de lumière. Plus fermé = moins de lumière.

La contrepartie est la zone de netteté de l’image :

  • Plus nous fermerons notre diaphragme, (f/16, par exemple),  plus la zone de netteté sera grande, l’arrière plan sera net.
  • Plus nous ouvrirons notre diaphragme, (f/2.8, par exemple), plus la zone de netteté sera courte, l’arrière plan sera flou. Notons que cette disposition peut être recherchée : un arrière plan flou fait ressortir le sujet. Pour ce flou d’arrière plan vous rencontrerez souvent le terme japonais bokeh pour le désigner.

Comment régler l’ouverture du diaphragme ?

Vous pouvez mettre votre appareil en mode manuel et faire tous vos réglages ce qui demande une pratique avancée et instinctive de la photographie. Je vous conseille plutôt le mode semi-automatique : priorité à l’ouverture (mode A ou Av, selon les marques). Une fois que vous avez déterminé l’ouverture que vous souhaitez, l’appareil règle lui-même les autres paramètres pour obtenir une photo correctement exposée. Si la luminosité est faible l’appareil augmentera le temps d’exposition. Il conviendra peut-être d’utiliser un trépied pour éviter les flous de bougé.

Comment déterminer l’ouverture ?

Comme je le dis toujours, la bonne photo est celle que vous souhaitez faire. C’est vous qui décidez si vous voulez un arrière plan net ou un arrière plan flou.

Voici deux exemples :

Grande profondeur de champ

Pour un paysage, pour une photo de groupe, ou comme ici pour le port de Bonifacio, vous aurez envie que tous les plans soient nets :

grande p de ch, faible ouverture du diaphragme (chiffres +++).

Pour un sujet proche (portrait, fleur), vous souhaiterez qu’il se détache sur un arrière plan flou :

petite p de ch, grande ouverture du diaphragme (chiffres —).

Je précise deux points de détail :

1/ la zone de netteté est progressive (il n’y a pas de rupture brutale entre la zone nette et la zone floue)

2/ la zone de netteté est parallèle à l’objectif.

À retenir, pour faire simple :

quand le chiffre de l’ouverture est important, la p de c est longue.

quand le chiffre de l’ouverture est faible la p de c est courte

La longueur focale et la profondeur de champ

Définition de Dikofoto

Longueur de focale

« On appelle longueur focale (ou distance focale ou plus simplement focale) la distance (en millimètres) qui sépare le centre optique de l’objectif de la surface du capteur. Une distance focale de 14 mm correspond à un grand angle (champ de vision large). Une distance focale de 500 mm correspond à un téléobjectif (champ de vision étroit) ».

© Dikofoto

Sur la planche ci-contre on notera que le tiers de la zone de netteté est à l’avant de la mise au point, les deux tiers sont à l’arrière.

Plus la longueur focale  est importante, plus la p de ch est courte. Inversement et logiquement, plus la longueur focale est faible, plus la p de ch est longue. Cela signifie que si vous utilisez un objectif grand angle, vous aurez une plus grande zone de netteté que si vous utilisez un téléobjectif. La longueur focale influe sur le cadrage de l’image, en conséquence nous l’utiliserons rarement pour le réglage de la p de ch.

La focale et la profondeur de champ

Les distances et la profondeur de champ

Comme nous l’avons dit plus haut la distance entre l’appareil et le sujet ou entre le sujet et l’arrière plan sont à prendre en compte pour la profondeur de champ.

Si on rapproche Nicefox du mur, le mur entrera dans la zone de netteté et il sera lui-même  net.

Si on l’éloigne du mur, il sera plus facile d’obtenir un flou d’arrière plan.

Les distances et la profondeur de champ

Conclusion : contrôle de la profondeur de champ

Contrôle profondeur de champ

Je conclurai cet article avec ce dispositif qui va nous faciliter la mise au point.

Au moment de la prise de vue, quand vous faites votre mise au point le diaphragme est ouvert au maximum. En conséquence, vous ne pouvez pas visualiser la profondeur de champ (flou et netteté) de la photo que vous êtes en train de prendre.

C’est là qu’intervient le bouton de contrôle de la profondeur de champ. Oui, ce petit bouton à proximité de l’objectif ! Quand vous le pressez vous voyez dans le viseur la p de ch réelle avant de déclencher.

Une précaution : consultez votre manuel, car certains appareils nécessitent un paramétrage du bouton.

Une précision : l’image est plus sombre au viseur quand vous pressez ce bouton puisque le diaphragme n’est plus complètement ouvert. Pas de panique ! L’appareil rectifie au moment du déclenchement.

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L’exposition, réglages avancés

L'exposition réglages avancés présentation

L’exposition réglages avancés fait suite aux articles : l’exposition et la sensibilité ISO. Nous avons vu comment régler nos appareils dans la plupart des situations. Mais, en cas de faible ou très forte lumière, en cas de luminosité contrastée, il nous faudra aller plus loin dans la connaissance des réglages.

Aujourd’hui, nous verrons la correction d’exposition, les mesures de la lumière et la mémorisation de la lumière. En préambule, étudions comment est définie la quantité de lumière.

Définition de la quantité de lumière

Pour compliquer, il existe 4 unités qui définissent la quantité de lumière, mais la bonne nouvelle est que ces 4 unités sont équivalentes.

  • Indice de lumination (IL)
  • Exposure Value (EV) même chose que le précédent mais en anglais,
  • Diaphragme (Daph) à éviter, peu utilisé et peut se confondre avec l’ouverture du diaphragme
  • Stop même chose que ci-dessus, en anglais

La quantité de lumière n’est pas absolue, elle est relative. La valeur de 0 est la base. Par rapport à cette base, si on baisse la luminosité de – 1IL, on divisera la quantité de lumière par 2. Si on augmente la luminosité de + 1IL, on multipliera la lumière par 2,

Maintenant, si on augmente la luminosité de + 3 IL, on multipliera la lumière par 8… Aïe! oui : 1er cran, lumière multipliée par 2 ; 2ème cran, encore x 2 (2 x 2 = 4) ; 3ème cran, toujours x 2 (2 x 4 = 8).

Exemples de variation de quantité de lumière, pour être concret.

  • Quand on passe d’une vitesse de 1/100ème  à 1/200ème de seconde on diminue la luminosité de 1IL.
  • Si on passe d’une sensibilité de 100 ISO à 200 ISO on augmente la luminosité de 1 IL.
  • Si on passe d’une ouverture de f/4 à f/8 on augmente la luminosité. Par contre les valeurs d’ouverture ne sont pas linéaires. Á chaque incrément d’ouverture on fait varier la quantité de lumière de + ou – √2

L’exposition réglages avancés

Comme nous l’avons vu dans les articles précédents, dans les modes de prises de vue semi-automatiques (programme / priorité à l’ouverture / priorité à la vitesse) c’est l’appareil qui ajuste les trois paramètres du triangle d’exposition pour toujours trouver sa luminosité idéale.

Les réglages avancés que nous allons étudier maintenant consistent à contrarier l’appareil dans ses choix. J’ai dit : «Il ajuste les trois paramètres du triangle d’exposition pour toujours trouver SA luminosité idéale». Mais en cas de luminosité extrême (excessive ou défaillante), de scène très contrastée SA luminosité idéale n’est pas toujours idéale !

Comment l’appareil mesure-t-il la lumière ?

  • Dans un premier temps l’appareil mesure la lumière de la scène à photographier.
  • Il ajuste ensuite les paramètres de l’exposition, en respectant notre choix de mode de prise de vue
  • Enfin, il produit une image dont la luminosité moyenne correspond au gris 18 %, ce qui signifie que la scène reflète un cinquième de la lumière qui l’éclaire.

La plupart du temps, cette luminosité convient. Mais si nous voulons photographier un sujet très clair (comme un paysage de neige). La luminosité est excessive. L’appareil va faire ses calculs, il va ajuster les paramètres et va nous produire une image avec une luminosité moyenne correspondant à un gris 18%. Notre belle neige blanche sera grise.

Inversement, si la scène présente des zones sombres, l’appareil présumera qu’il s’agit d’une scène à tonalité moyenne en basse lumière. Il ajustera ses paramètres (par exemple : augmentation de la vitesse de l’ouverture). Il produira, par conséquent une image surexposée.

Encore une bonne nouvelle : nous pourrons corriger ces mesures avec L’exposition réglages avancés.

Les outils de réglages avancés

Nous y voilà, enfin! avec la correction d’exposition nous pourrons augmenter ou diminuer l’intensité lumineuse d’une scène. Les mesures de la lumière nous permettront de choisir à quel endroit de la scène nous prendrons la mesure de la lumière et sur quel rayon.

La correction d’exposition

Parmi les trois outils la correction d’exposition est le plus simple. Nous intervenons pour corriger l’exposition, en l’augmentant ou en la diminuant manuellement. Nous y parvenons en activant une molette dédiée pour certains appareils, un bouton + la molette principale sur d’autres. En cas de doute, je vous invite à consulter la notice de votre appareil.

Molette réglage avancé
Correction d'exposition
L'exposition réglages avancés
écran

Base 0

+ 1 IL

+ 1 IL

- 1 IL

-1 IL

Dans la plupart des appareils un cran de molette correspond à 1/3 d’IL, comme dans les illustrations ci-dessus. Quand on déplace le curseur de + 1 Il, on double la quantité de lumière. De même, on la divise par 2 quand on déplace le curseur de – 1 Il.

L'exposition réglages avancés
Correction exposition - 1IL
L'exposition réglages avancés
Correction d'exposition base 0
L'exposition réglages avancés Correction exposition + 1IL

Pour cet exemple, j’ai choisi de sous-exposer l’image de gauche et de surexposer celle de droite en utilisant la correction d’exposition. Par rapport à la base 0, au centre, j’ai sélectionné – 1IL à gauche et + 1IL à droite.

C’est facile à retenir: les valeurs négatives permettent de diminuer la lumière, les valeurs positives l’augmentent.

Les corrections d’exposition, ainsi que les mesures de lumière que nous verrons plus loin, restent enregistrées après la prise de vue et même après l’extinction de l’appareil. Pensez bien à ramener la correction d’exposition au niveau 0 et le mode de mesure de lumière en mode mesure évaluative, après utilisation de ces outils.

Les mesures de la lumière

La correction d’exposition nous permet de modifier la quantité de lumière transmise au capteur au moment de la prise de vue. Les deux prochains outils de l’exposition réglages avancés, sont complémentaires à la correction d’exposition. Nous pourrons nous substituer à l’appareil pour faire la mesure de la lumière en fonction du sujet principal de notre composition.

L'exposition réglages avancés
 Mesure évaluative
L'exposition réglages avancés 
mesure sélective
L'exposition, réglages avancés, mesure spot
L'exposition, réglages avancés, mesure pondérée centrale

Écran appareil Canon du menu « mode mesure », 4 modes disponibles

La mesure évaluative (Canon) ou matricielle (Nikon)

Vous trouverez d’autres termes dans les autres marques, comme multizone ou multiple… je vous invite à consulter votre manuel pour connaître l’expression utilisée par votre marque d’appareil.

Dans un paragraphe précédent, nous avons vu comment l’appareil mesure la lumière. En mode mesure évaluative ou matricielle ou multiple… il partage la scène en plusieurs zones et à partir des informations recueillies dans chaque zone, il produit son image. Ce mode est celui de l’appareil « par défaut ».

La correction d’exposition est délicate avec la mesure évaluative, matricielle, etc.  Parce que nous ignorons les corrections que l’appareil fait lui-même automatiquement. Nous devrons vérifier les images obtenues sur l’écran en faisant nos corrections d’exposition manuelles.

La mesure pondérée centrale

L'exposition réglages avancés
La mesure pondérée centrale

Dans le mode de mesure pondérée centrale, l’appareil ne prend pas des échantillons de luminosité dans plusieurs parties de la scène. Il va prendre en compte la luminosité globale de l’image en privilégiant la partie centrale. L’appareil n’effectue aucune modification dans ce mode de mesure. Vous pouvez donc l’utiliser plus utilement  avec la correction d‘exposition que le mode de mesure évaluative.

La mesure spot

L'exposition réglages avancés 
La mesure spot

La mesure spot évalue la lumière sur la partie centrale de l’image, dans un rayon qui couvre environ 5 % de sa surface. Il permet d’obtenir un éclairage correct du sujet si nous considérons que ce dernier est au centre et que nous faisons sur lui la mesure de lumière. Comme en mode de mesure pondérée centrale l’appareil ne fait aucune modification. Ce mode de mesure s’utilise très facilement avec la correction d’exposition.

La mesure sélective

L'exposition réglages avancés
la mesure sélective

Sur certains appareils, nous avons en plus une mesure sélective qui a les mêmes caractéristiques que la mesure spot mais avec un rayon deux fois plus large (environ 10 % de la surface de l’image). Comme ci-dessus, l’appareil ne fait aucune modification, facile à utiliser avec la correction d’exposition.

La mémorisation de la lumière

Ce dernier paragraphe de L’exposition réglages avancés va de soi. Si vous vous souvenez de mon article La composition, j’ai détaillé ce qui fait ressortir un sujet. J’aurai pu ajouter la bonne luminosité. Comme nous faisons la mise au point sur le sujet pour qu’il soit net, nous ferons la mesure de luminosité sur ledit sujet.

Vous me voyez venir : dans l’article sur la composition, j’ai dit qu’il était bien de placer son sujet sur une ligne de tiers ou sur un point de force, donc décalé par rapport au centre et nous avons vu plus haut que l’appareil fait sa mesure de lumière au centre de l’image.

Comme pour la mémorisation de mise au point on pourra mémoriser la mesure de lumière. Selon les appareils, plusieurs cas s’offriront à nous :

  • Contrairement à ce que j’ai dit plus haut (pour généraliser), tous les appareils ne font pas la mesure de la lumière sur le centre de l’image. Certains la font sur le collimateur sélectionné.
  • D’autres appareils disposent d’un bouton de mémorisation de la lumière. Nous visons le sujet en pressant le déclencheur à mi-course. Nous pressons ensuite le bouton de mémorisation. Puis, nous cadrons comme nous le souhaitons et nous déclenchons.
L'exposition réglages avancés bouton de mémorisation de la lumière Nikon
Bouton de mémorisation Canon

À noter

Les modes de mesure de lumière spot et sélective permettent de prendre la mesure de la lumière sur une zone à tonalité neutre (comme une zone herbeuse, par exemple). Dans ce cas aucune correction d’exposition n’est nécessaire. Nous procéderons comme indiqué au paragraphe précédent: mesure de la lumière sur la zone et pression sur le bouton de mémorisation de la lumière.

L'exposition réglages avancés Mémorisation de la lumière

Et voilà ! Ils broutent ma zone de mémorisation de la lumière.

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La sensibilité ISO

La sensibilité ISO complète mon article précédent : l’exposition. On a vu comment régler son appareil en utilisant les modes de prise de vue semi-automatiques : Programme, priorité à l’ouverture, priorité à la vitesse.

Il n’y a pas de priorité à la sensibilité, Elle est un recours d’ajustement par rapport aux deux autres facteurs. C’est pourquoi j’ai choisi d’y consacrer un article spécifique.

Le capteur

Quand on parle de sensibilité ISO, il s’agit de la sensibilité du capteur. Dans un appareil numérique, il remplace les pellicules utilisées en photo argentique. Les caractéristiques d’une pellicule sont le nombre de poses et la sensibilité (ISO ou ASA), la taille est toujours la même 24 x 36 mm . L’avantage du numérique est que le nombre de poses est illimité. Le capteur quant à lui, a des dimensions variables, selon les appareils. Sa sensibilité est réglable alors que celle d’une pellicule est fixe. Pour en savoir plus, je vous invite à lire mon article : le capteur.

La sensibilité ISO, photosites

Les photosites

Voici l’agrandissement d’un capteur. Il est composé de photosites, éléments qui produisent les pixels.

Il y a plusieurs millions de photosites par capteur.

Comment régler la sensibilité ISO ?

L'exposition - triangle

Nous avons vu dans l’article précédent que trois facteurs influent sur l’exposition : la vitesse d’obturation, l’ouverture du diaphragme et la sensibilité du capteur. L’équilibre du triangle d’exposition  permet d’avoir une bonne luminosité pour nos prises de vue.

Les réglages semi-automatiques de nos appareils nous permettent de choisir la priorité à la vitesse ou la priorité à la lumière. La sensibilité ISO est un recours d’ajustement par rapport aux deux autres facteurs.

Pour avoir plus de luminosité, nous pouvons « monter dans les ISO ». Quand nous augmentons la sensibilité d’une valeur, le capteur a besoin de deux fois moins de lumière. Par exemple : à 400 Iso, le capteur a besoin de 2 fois moins de lumière qu’à 200.

Ceci permet :

  • Soit, d’augmenter la vitesse d’obturation, très utile pour photographier un sujet en mouvement
  • Soit de diminuer l’ouverture du diaphragme, très utile pour gérer la profondeur de champ

C’est pourquoi je dis que la sensibilité ISO est un facteur d’ajustement.

Les limites du réglage de la sensibilité ISO

Le bruit

En photographie, le bruit n’est pas synonyme de nuisance sonore. Il définit une nuisance picturale : des pixels parasites qui apparaissent quand on « monte trop dans les ISO ». C’est la contrepartie des hautes sensibilités. Le bruit apparaît plus particulièrement dans les zones les plus sombres de l’image. Les appareils permettent de monter la sensibilité dans des hautes valeurs, mais à partir d’une certaine limite le rendu de l’image devient mauvais.

Comment déterminer quelle est la sensibilité maximale acceptable? En faisant des essais comme dans l’illustration ci-dessous.

Sensibilité ISO 200

Priorité à l’ouverture f/5,vitesse 1,6. ISO 200.

On remarque le « joli » flou de bougé à cette lenteur, sans le trépied !

Zoom 200
Sensibilité ISO 1600

Priorité à l’ouverture f/5, vitesse 1/60ème ISO 1600

En zoomant, un peu de bruit apparaît mais dans la limite acceptable.

Zoom 1600
Sensibilité ISO 6400

Priorité à l’ouverture f/5, vitesse 1/25ème ISO 6400

En zoomant on voit nettement le bruit dans les parties les plus sombres

Zoom 6400

Nous pouvons dire, dans les grandes lignes, que la sensibilité maximum affichée de l’appareil est d’une ou de deux valeurs plus élevée que la sensibilité acceptable.

Exemple : si votre appareil propose une sensibilité maximum de 6400 ISO, vous ne devriez pas régler au-delà de 1600 ou 3200 ISO. Avec l’appareil que j’ai utilisé pour les photos ci-dessus on voit qu’il faut vraiment grossir l’image pour que le bruit (pixels bleus) apparaisse avec la sensibilité maximum, soit 6400 ISO. Sur un écran, le bruit ne se verra pratiquement pas, mais si on veut imprimer l’image en grand format on distinguera les pixels parasites.

J’insiste sur le fait qu’il est important de connaître SON ou SES appareils en faisant ses propres expériences.

Bonne nouvelle pour ceux qui pratiquent la retouche d’images : le bruit se corrige facilement en post-traitement (s’il n’est pas excessif, bien sûr).

La sensibilité ISO, Nicefox

Les luminosités extrêmes

Comme nous l’avons vu, nos appareils en mode semi automatiques reviendront toujours à l’équilibre du triangle d’exposition en équilibrant les trois paramètres. Dans la plupart des situations, l’image rendue sera satisfaisante.

Pourtant, en cas de luminosité extrême : un paysage de neige très lumineux, à l’inverse un sujet très sombre ou une scène très contrastée les mesures de lumière effectuées par l’appareil ne seront pas justes. Nous devrons intervenir pour les corriger.

Dans mon prochain article : l’exposition, réglages avancés nous verrons la définition de la lumière, comment l’appareil la mesure et les outils qui nous permettront d’effectuer les réglages avancés.

À bientôt donc,

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Photo floue

Photo floue, introduction

Photo floue est l’un des premiers défaut à éviter dans nos prises de vue. Voyons dans cet article ce qui le provoque et comment l’éviter.

Le flou artistique ou « bokeh » qui met en valeur le sujet principal n’est évidemment pas remis en cause.

Tes photos sont floues ?

J’ai peut-être exagéré le flou en post-traitement, mais Nicéfox a raison, le « bougé » lors de la prise de vue est souvent la cause d’une photo floue.

Lors de la prise de vue, veillez à bien tenir votre appareil. La main droite tient le boitier, index sur le déclencheur, la main gauche se place sous l’objectif. Les coudes restent serrés le long du corps. On bloque la respiration le temps de la mise au point et du déclenchement.

Facteurs aggravant le « bougé »

  • vitesse trop lente : (plus le temps de pose est long, plus on a des possibilités de bouger). La vitesse ne doit être en dessous de 1/60e de seconde.
  • longues focales : plus la focale est longue, plus le « bougé » est important. Utilisez une vitesse égale ou supérieure au double de la focale : 1/100e de seconde pour une focale de 50 mm .

L’autofocus

Pour que l’autofocus fonctionne bien, il lui faut de la lumière et du contraste. L’autofocus se fait sur le point le plus proche.

Sur la plupart des appareils vous avez deux modes d’autofocus

1/ La mise au point simple, AFS (one shot chez Canon) quand vous avez fait la mise au point sur le sujet (déclencheur à mi-course) elle reste bloquée jusqu’ au déclenchement. Ce mode convient pour les sujets fixes.

2/ La mise au point continue, AFC (AI Servo, chez Canon) la mise au point se fait tant que vous appuyez à mi course sur le déclencheur. Ce mode convient pour les sujets mobiles.

Vous pouvez opter pour la mise au point manuelle (c’est une habitude à prendre). Elle vous permet de choisir le sujet que vous souhaitez mettre en valeur.

Photo floue rectifiée

Trépied et stabilisateur

Pour éviter la photo floue deux solutions pratiques :

Le trépied : maintient l’appareil stable pendant la prise de vue, même en cas de pose longue.

Le stabilisateur : est une option pour vos objectifs. Elle a un coût mais elle apporte beaucoup de facilité pour les prises de vue en pose longue, en particulier avec les objectifs lourds.

En lire plus sur les objectifs Quel objectif ? – La photo pour les nuls

Photo floue, trépied

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Comment classer nos photos ?

Comment classer nos photos ? La règle d’or du classement est « une place pour chaque chose, et chaque chose à sa place ». On peut appliquer cette règle pour nos dossiers et fichiers informatiques comme pour nos documents matérialisés. Vous avez fait de belles photos, vous avez passé du temps à les améliorer avec le post-traitement. Il est ensuite important de les classer avec soin pour les retrouver facilement… de les sauvegarder pour ne pas les perdre. Classement par date, classement par thème ?

Dans cet article, je vais vous proposer quelques astuces pour la gestion de vos fichiers « images » sous Windows. Et Mac, me direz-vous ? Bien que j’utilise un I-phone et un I-Pad, je suis toujours « PC ». Je gère mes photos sous Windows, avec des dossiers, des sous-dossiers.

Comment classer nos photos ? MAC

Apple propose aux utilisateurs de Mac, des applications intégrées, leurs appareils (ordi, I-Phone, I-Pad)  sont synchronisés et les fichiers sont sauvegardés automatiquement. Ils sont classés par dates et par lieux de prises de vue. Le rêve ? Peut-être, mais on devra toujours nommer et classer les fichiers importés à partir des cartes mémoires.

Pour les utilisateurs de Mac, Beal le Geek est un spécialiste d’Apple et je vous suggère cette vidéo dans laquelle il développe largement la gestion des photos sous MAC.

Windows Répertoire principal

comment classer nos photos -windows répertoire principal

La première suggestion que je vous ferai c’est d’avoir un rangement spécifique pour vos fichiers images. En finir avec les photos qui se promènent sur le bureau ou dans des dossiers généralistes. Vous pouvez simplement utiliser le dossier « images » de l’explorateur Windows ou ouvrir un dossier dans le bureau que vous nommerez « mes photos » ou « mes images », ou tout autre nom qui vous convient.

Dans ce répertoire principal vous avez accès à toutes les fonctions utiles pour la gestion de vos images : déplacer, copier, renommer, partager, rechercher… 

Les dossiers et sous-dossiers

comment classer nos photos - Dossiers

Les dossiers

Maintenant que vous avez installé votre répertoire principal, il va vous falloir créer des dossiers et des sous-dossiers. Comme dans un bureau classique, il est opportun de classer la première ligne des dossiers par année. Tous les fichiers que vous avez importés en 2020 seront dans un premier temps « déposés» dans un grand dossier 2021, puis 2022, 2023. C’est une habitude prise avec la bureautique : tout est classé par année civile (factures, charges, fiches de salaires, etc.) Même s’il n’est pas question de bilan dans les sujets qui nous intéressent, il me semble que l’année civile est un bon rythme.

comment classer nos photos - sous dossiers

Les sous-dossiers

Pour les sous-dossiers, certains continuent avec le classement « calendrier » en créant des sous dossiers «Janvier, février, mars, etc.». C’est ce que je fais pour ma comptabilité.

Pour les photos, je préfère classer mes fichiers dans des sous dossiers par événement : Pâques, Mariage de Louise et Arnaud, Vacances à Biarritz, etc. Ça évite un niveau dans l’arborescence des dossiers, d’autre part si les vacances à Biarritz étaient du 20 juin au 13 juillet les photos d’un même événement seraient séparées dans 2 sous-dossiers.

Dossier : à traiter

Important : dans chaque dossier « année », je crée  un premier sous dossier intitulé «À traiter». C’est ici que je vais déposer toutes mes images en attente de traitement. J’ai fait mes prises de vue en format RAW (ça peut aussi être du Jpeg à post traiter). Elles attendent leur développement dans ce sous-fichier «À traiter», c’est le nom que je lui donne, vous pouvez bien sûr choisir un nom qui vous correspond mieux.

Un autre conseil est de transférer régulièrement vos images dans votre PC. La carte mémoire n’est pas un espace de stockage. En cas de détérioration, vous perdrez moins de photos si vous avez fait des sauvegardes. Vous pouvez transférer les nouvelles photos directement de la carte mémoire au dossier « 2022 » / sous-dossier « à traiter ». Préférez les fonctions copier (Ctrl+C), coller (Ctrl+V), évitez les fonctions « glisser-déposer ».

Comment classer nos photos ? Données – Data

comment classer nos photos -Données - Data

Les données sont des informations relatives à chaque fichier : dans notre cas « Type de fichier, Date et heure de prise de vue, Dimensions et taille du fichier ».

Ces informations sont importantes en particulier pour retrouver la date de vos prises de vue (pour le classement).

Vous pouvez les retrouver en faisant glisser la souris sur l’image ou en allant dans le dossier propriétés (clic droit sur l’image) Type et taille de fichier dans l’onglet « général ». Date de prise de vue et dimensions du fichier dans l’onglet « Détails ».

Il est important de bien mettre à jour le calendrier et la montre dans votre appareil photo. Ce sont ces informations qui apparaîtront dans les données de vos fichiers.

Nommer les dossiers

La première ligne d’arborescence des dossiers, est l’année concernée. Par conséquent le choix du titre est facile : 2020, 2021, 2022, 2023.

Pour la deuxième ligne, celle des sous-dossiers, si vous avez opté pour le  classement par mois, je vous conseille vivement de nommer vos dossiers comme suit : 2020-07, 2020-08, 2020-09, etc. Le classement dans le dossier « année » se fera par ordre chronologique et quand vous chercherez les photos de juillet 2020 dans le dossier principal  vous inscrirez 2020-07… vous aurez les images qui vous intéressent.

Si vous optez pour un classement par événement ou par thème pour vos sous-dossiers les titres seront importants pour les recherches futures. Donnez-vous une discipline : les moteurs de recherche majuscules ne prennent pas les majuscules en considération mais l’orthographe est importante. Exemple : vous partez en vacances au Bhoutan. Vous classez les photos que vous avez ramenées dans un dossier titré « Boutan ». Le moteur de recherche ne les retrouvera pas avec l’orthographe exacte : «Bhoutan».

Vous pouvez faire précéder vos titres par la date. Je le fais pour certains de mes dossiers quand l’évènement est limité à une date précise. Dans ce cas il faut toujours utiliser le format anglo-saxon : Année-mois-jour pour un classement chronologique.

Nommer les fichiers

Quand vous nommez vos fichiers, vous devez toujours penser à vos recherches futures. Vous êtes allé trois fois à Prague. À chaque retour, vous aurez pris soin de mentionner « Prague » sur les photos que vous avez ramenées de cette ville. Quand vous inscrirez « Prague » dans le moteur de recherche, Windows affichera toutes les photos que vous avez prises à Prague.

Pour les photos de famille, je suggère de mentionner dans le titre les prénoms des personnes qui sont sur la photo : «Louise, Arnaud, Thomas 01» ; «Louise, Arnaud, Thomas 02» , «Louise Arnaud 01» , «Louise Arnaud 02» , «Louise Arnaud 03»… Toutes ces photos sont classées dans un sous-dossier «Mariage de Louise et Arnaud» lui-même classé dans un dossier 2021, facile de s’y retrouver !

Et quand vous inscrirez «Louise» dans le moteur de recherche du répertoire principal, vous aurez les photos de son mariage, mais aussi celles de sa communion, Louise à 3 ans, à 6 ans, etc.

Pour les photos de groupe (avec 20 personnes, par exemple) on ne pourra évidemment pas mettre tous les prénoms dans le titre mais on peut inscrire «famille», «amis club photo», «groupe travail»…

Les conseils relatifs à l’orthographe mentionnés au paragraphe précédent sont aussi importants pour les titres des fichiers «images». Pour Prague, on a moins de risque de faire des erreurs que quand on va à Sri-Jayawardenapura-Kotte, capitale du Sri Lanka !

Exemples de classements

Pour l’insertion des dates dans les titres de fichiers même conseil qu’au paragraphe précédent : format Anglo-saxon. Je me suis amusé à lister dans le tableau ci-contre, les résultats qu’on pourrait obtenir avec des fichiers mal nommés. Dans les 2 premières colonnes : les mois de l’année sous excel respectent l’ordre chronologique, dans un dossier Windows, ils suivent l’ordre alphabétique. Les deux autres colonnes sont les listes comparatives de dates. Avec le format Anglo-saxon on a un ordre chronologique. Avec le format que j’appelle « latin » on suit un ordre numérique croissant.

Comment classer nos photos ? Retrouver les fichiers,

comment classer nos photos - retrouver les fichiers

Je mentionne le «moteur de recherche» depuis 3 paragraphes, il est temps de vous en dire plus,

Je suis allé en Alsace en 2014 et en 2016. Mes premières photos « alsaciennes » sont dans le dossier 2014 / sous-dossier Alsace, puis j’ai les photos 2016 / sous-dossier Alsace. Pour revoir toutes mes photos «alsaciennes», il me suffira d‘inscrire le mot «Alsace» dans le moteur de recherche. D’où l’importance de bien nommer nos dossiers et fichiers.

Comment classer nos photos ? Sauvegarde

Stockage en ligne

Le stockage de nos dossiers et fichiers peut se faire dans un « Cloud », (nuage, en français). Le côté pratique est l’utilisation « multi support ». Vos images sont archivées dans votre PC qui reste à la maison et dans votre « Cloud ». Si vous allez chez des amis, vous pouvez leur montrer les photos que vous avez prises lors d’un dernier voyage en accédant à votre « Cloud » sur votre tablette, ou pourquoi pas? sur le PC de vos amis.

comment classer nos photos - tableau des meilleurs "clouds"

Techadvisor.fr propose dans son article « stockage en ligne les meilleurs Cloud 2020 », le classement des 10 meilleurs « Cloud »

Pour en savoir plus je vous communique le lien vers cet article :

Stockage en ligne, les meilleurs clouds

Stockage physique

Archiver nos images dans le « Cloud », certes. Mais il faudra toujours sauvegarder dans des supports matériels (disques durs). De préférence 2 disques durs externes, séparés géographiquement. (rappel : les cartes mémoires ne sont pas des supports de stockage). L’archivage est une discipline qui s’avère payante quand le PC nous lâche.

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Le filtre gradué gris neutre

filtre gradué gris neutre introduction

Le filtre gradué gris neutre est le cinquième article de la série le filtre en photographie. On trouvera plus fréquemment pour le qualifier, les initiales GND qui signifient en anglais : Gratuated Neutral Densité. On trouve aussi le terme « dégradé gris neutre » L’important est de ne pas le confondre avec le filtre à densité neutre qui faisait l’objet de mon précédent article. Ces deux accessoires n’ont pas la même fonction.

Le filtre gradué gris neutre

Il peut être circulaire ou rectangulaire. On le reconnaît par la couleur nuancée de sa surface : d’un gris foncé à une quasi transparence.

Quelle est l’utilité du filtre GND ?

Pour des prises de vue avec une lumière très contrastée, le filtre gradué gris neutre sera très utile. En cas de grand beau temps, le ciel est très clair et bien sûr, les ombres sont très marquées. Vous faites votre prise de vue et le résultat est  « bof ! ». Le ciel est « cramé » (le beau bleu est devenu blanc). De plus, on distingue mal le premier plan sous-exposé, presque noir.

Le filtre GND va remédier à cette situation. Comme nous l’avons vu, sa couleur va d’un gris sombre à une quasi transparence. On le placera sur l’objectif ou dans le porte-filtre de façon à ce que la partie sombre soit face au ciel. Le côté clair fera face à la partie sous-exposée.

filtre gradué gris neutre : effet

Effet filtre GND

Comment choisir son filtre gradué gris neutre ?

Il existe plusieurs types de filtres GND déterminés par :

la forme : comme nous l’avons vu, le filtre GND peut-être circulaire. Dans ce cas, il se vissera à l’avant de l’objectif. Vous trouverez le diamètre du filtre qu’il vous faut autour de la lentille frontale. Les GND rectangulaires se glissent dans un porte filtre. Cette solution est plus onéreuse mais elle permet de changer les accessoires plus rapidement. Je précise que le porte-filtre est rotatif, ce qui permet d’orienter le filtre en fonction de la position de la lumière.

filtre gradué gris neutre

Filtre gradué gris neutre

filtre gradué gris neutre : Porte filtre

Porte-filtre

l’opacité : vous pouvez choisir un filtre plus ou moins sombre : de 1 à 4 stops. Dikofoto nous donne la définition d’un stop en photographie :

« Écart entre deux valeurs d’exposition. En photographie l’exposition est tributaire de 3 facteurs : la vitesse, la sensibilité et l’ouverture. Un stop sera aussi bien la montée ou la descente d’un cran, en matière de vitesse, de sensibilité ISO ou en matière d’ouverture. Exemples :

  • la vitesse passe de 1/250ème à 1/500ème,
  • la sensibilité monte de 800 ISO à 1 600 ISO,
  • l’ouverture passe de f / 4.5 à f / 5.6 »

la transition : le GND sera doux, moyen ou dur, en anglais soft, médium ou hard. La transition entre les zones sera très nette (dur / hard), progressive (doux / soft) ou intermédiaire (moyen / médium). Pour une différence de luminosité très nette dans le paysage à photographier (le ciel et la mer, par exemple), on choisira une transition dure. Pour une différence de luminosité aléatoire (comme dans un paysage de montagne) on préfèrera une transition douce.

Comment acheter son filtre GND ?

Comme dans les articles précédents, je vous recommande de privilégier les magasins spécialisés dans la photographie, surtout quand il s’agit de produits spécifiques, comme le GND. Les magasins Phox ont une gamme importante de filtres rectangulaires Cookin, Lee, Benro. J’évoque cette chaine à titre d’exemple. Ils ont une grande couverture territoriale et j’ai sous les yeux leur magazine qui est très bien fait. Bien sûr, il y a beaucoup d’autres magasins spécialisés.

Achats en ligne

Dans un premier temps j’ai sélectionné un kit de filtres rectangulaires GND Cokin. Il comporte 3 filtres pour des corrections de 1 à 3 stops et le porte-filtre Cookin Z-Pro.  Au moment où j’écris cet article, vous pouvez bénéficier de promotions intéressantes sous le lien de gauche. À droite, vous avez les bagues d’adaptation qui permettent de monter le porte-filtre sur les objectifs. Sept diamètres sont disponibles.

En ce qui concerne les filtres GND circulaires, vous trouverez ci-contre le lien vers le modèle GND 8 soft de K&F Concept. Il offre un dégradé progressif de 3 stops.

Le verre est d’excellente qualité : nano revêtement, résistant aux rayures et aux tâches, hydrofuge. Neuf diamètres sont disponibles.

Il est difficile d’avoir un filtre GND circulaire pour chaque situation : 3 opacités x 3 transitions représentent 9 filtres pour un seul diamètre d’objectif. Le modèle K & F Concept est un bon compromis pour un GND circulaire. La solution du GND rectangulaire avec porte-filtre reste une très bonne option pour combiner plusieurs plusieurs filtres et les remplacer rapidement.

Conclusion

Ainsi se termine notre série consacrée aux filtres d’objectifs. Pour revenir au sommaire, article générique : le filtre en photographie

Il existe également des filtres qui s’adaptent sur les smartphones. Ils feront peut-être l’objet d’un prochain article, à suivre donc…

Le filtre à densité neutre

filtre à densité neutre introduction

Le filtre à densité neutre est le quatrième épisode de la série : le filtre en photographie. Vous le trouverez fréquemment avec les initiales ND (qui correspondent à l’abréviation du terme anglais Neutral Density filter). Comme nous le verrons dans notre prochain article Le filtre gradué gris neutre, il ne faut pas confondre ND et GND : ces deux filtres n’ont pas la même fonction.

Le filtre à densité neutre  

Le filtre ND de couleur gris foncé, diminue la quantité de lumière transmise au capteur. Il absorbe uniformément les rayonnements lumineux quelque soit leur longueur d’onde. Par conséquent, il ne modifie ni les teintes ni le rendu des couleurs. Il est très utile pour les prises de vue en pose longue.

Le but de la prise de vue en pose longue est de faire entrer plus de lumière pour avoir une image plus claire. On va prendre un trépied pour éviter le « flou de bougé » mais l’autre accessoire fortement recommandé est le filtre ND. Dans un paysage, où tout paraît immobile, vous avez les vagues de la mer, l’eau d’une cascade ou les nuages qui se déplacent. La présence du filtre à densité neutre va homogénéiser les espaces mobiles pendant la pose longue. On obtiendra un effet d’aquarelle sur ces surfaces en mouvement. C’est un style artistique en photographie (on aime ou on n’aime pas !)

Un autre intérêt du filtre ND est qu’il autorise une faible profondeur de champ pour certaines prises de vue. Il fait très beau, la lumière est intense, vous voulez faire un portrait ou photographier un objet proche. Malgré une vitesse maximale, une descente dans les ISO pour faire entrer moins de lumière, votre sujet sera toujours surexposé. Le filtre ND va absorber cette lumière, vous pourrez ainsi augmenter le temps de pose. Le sujet aura finalement une exposition correcte sur un flou d’arrière plan.

Les limites du filtre ND

  • Plus l’opacité du filtre sera importante, plus la scène sera masquée dans le viseur. Il sera parfois nécessaire de faire la composition avant d’installer le filtre. 
  • Une opacité importante peut empêcher l’appareil de faire la mise au point automatique. Vous devrez passer en mode manuel.
  • La présence du filtre ND peut modifier la balance des blancs, ce qui nécessitera des retouches en post traitement,
  • Un inconvénient plutôt lié à la prise de vue en pose longue : le trépied s’avère indispensable.

Choisir un filtre à densité neutre ?

J’ai retenu 3 critères à considérer avant d’acheter un filtre à densité neutre. L’opacité pour savoir quelle quantité de lumière nous voulons absorber. La forme pour savoir si nous optons pour un filtre circulaire (à visser) ou pour un filtre carré (à utiliser avec un porte filtre). La marque en fonction du budget dont nous disposons.

L’opacité

Pour le filtre ND j’aborderai l’opacité avant la forme. Vous allez lire, dans les références des modèles : ND2, ND8, ND16, ND64, ND1000… Les chiffres représentent les indices d’opacité. Plus le chiffre est élevé, plus le filtre est opaque, moins il laisse entrer de lumière et plus le temps de pose pourra être augmenté.

Avec un filtre ND 2, on pourra doubler le temps de pose, avec un ND8, on pourra le multiplier par 8, et par 1000 avec un ND1000.

Votre choix dépendra de votre utilisation :

Les indices bas ND2 et ND8 n’apporteront pas beaucoup d’efficacité à l’absorption de la lumière.

Avec un ND16, vous pourrez effectuer des prises de vue en pose longue dans les cas de faible luminosité (sous bois, fin de journée).

Le ND64 sera efficace pour les poses longues à l’heure bleue (tôt le matin ou en fin de journée). Vous pourrez passer à des vitesses de 1 à  8 secondes. Par contre, il ne sera pas suffisant pour des prises de vue en forte lumière.

Le ND1000 lui, correspond aux poses longues, en pleine lumière. Vous pourrez atteindre un temps de pose de 1 minute avec un ND1000 qui ne serait que de 1/15ème de seconde sans filtre. En faible luminosité, la présence de ce filtre donnerait des surfaces mobiles (comme une étendue d’eau) complètement lissées, plates et blanches.

La forme

Deux formes de filtres sont à notre choix. Les filtres carrés à insérer dans un porte-filtre et les filtres circulaires à visser sur l’objectif. Ces filtres ronds peuvent être à densité variable ou à densité fixe.

Filtres ND carrés et porte-filtres

Les intérêts du porte-filtre :

  • il peut recevoir plusieurs filtres simultanément.
  • Le remplacement d’un filtre par un autre est rapide.
  • Vous pouvez utiliser le même porte-filtre et les mêmes filtres pour tous vos diamètres d’objectif, seules les bagues d’adaptation seront à changer.

Les inconvénients du porte-filtre :

  • Le prix est plus élevé,
  • Il est plus encombrement,
  • On ne peut pas l’utiliser en même temps qu’un pare-soleil
filtre à densité neutre Porte filtre
Porte-filtre

Filtres ND circulaires

On aura à distinguer 2 sous-catégories dans les filtres ND circulaires. D’une part avec une densité fixe, d’autre part avec une densité variable.

Filtre circulaire à densité variable

Filtre à densité neutre circulaire variable

Il est constitué de 2 filtres, l’un est fixe, l’autre est rotatif. La rotation permet de modifier l’intensité de lumière qui passe par le filtre.

La densité variable permet de répondre à des situations multiples avec un seul filtre. Attention toutefois aux risques de vignettage que son épaisseur pourrait provoquer avec certains modèles.

Filtre circulaire à densité fixe

filtre à densité neutre circulaire densité fixe

Un filtre correspond à une seule densité. On le choisira en fonction des circonstances dans lesquelles on aura à faire les prises de vue.

Par exemple, on utilisera un ND16 en faible lumière ; un ND64 à l’heure bleue ; un ND1000 avec les luminosités optimales.

La marque

L’achat d’un filtre d’objectif a pour but de faire de plus belles photos. Je recommande par conséquent de ne pas choisir des filtres « premier prix » et de privilégier les marques spécialisées Hoya, Hama, Lee, K & F, Cokin, Nisi, Starblitz, Urth… nous trouvons également des filtres chez les fournisseurs d’appareils, comme chez les fournisseurs d’objectifs. Les produits seront bons, mais les prix plus élevés.

Comment acheter le filtre à densité neutre ?

Comme je l’ai conseillé dans mes précédents articles, pour l’achat de matériel photo, il vaut mieux privilégier les magasins spécialisés. J’ai parlé des magasins Phox, mais on peut citer également la chaine Camara et tous les magasins indépendants.

Acheter en ligne

Comme nous l’avons vu dans cet article, la variété des filtres à densité neutre donne un choix de références très important. Pour simplifier, j’ai fait d’abord une sélection de 3  filtres circulaires à densité variable. Ensuite j’ai sélectionné 2 kits de filtres circulaires à densité fixe. J’ai privilégié des kits qui proposent un choix de densités répondant aux situations les plus courantes.

K&F concept : Filtre ND circulaire variable D3-1000

  • Filtre de haute qualité qui offre un large éventail d’opacités ND3 à ND1000, soit 1.5 à 10 stops.
  • Sa monture en aluminium est très fine (7.4 mm) pour éviter le vignettage,
  • Le verre haute définition a un revêtement de 28 couches, il est par conséquent résistant à l’eau, aux tâches et aux rayures.
  • Neuf diamètres sont disponibles sous le lien ci-contre.

Standard de Urth : Filtre ND circulaire variable ND2-400, gamme

  • Les opacités de ce filtre varient de ND2 à ND400, soit 1 à 8.6 stops.
  • Le verre japonais AGC est revêtu de 8 couches.
  • la monture est graduée ce qui permet de choisir et de bloquer l’opacité.
  • Seize diamètres d’objectifs disponibles sous le lien ci-contre (menu déroulant).

Plus+ de Urth : Filtre ND circulaire variable ND64-1000,

  • Les opacités de ce filtre varient de ND64 à ND1000, soit 6 à 10 stops.
  • Le verre allemand SCHOTT est revêtu de 20 couches.
  • Transmission fidèle de la lumière,
  • Parfaite neutralité des couleurs,
  • La monture est graduée ce qui permet de choisir et de bloquer l’opacité,
  • Seize diamètres d’objectifs disponibles sous le lien ci-contre (menu déroulant).

Plus+ de Urth : Kit de filtres circulaires densité fixes ND8, ND64 et ND1000,

  • Les opacités de ces filtres : ND8, ND64 à ND1000, représentent 3, 6 ou 10 stops.
  • Le verre allemand SCHOTT est revêtu de 20 couches.
  • Transmission fidèle de la lumière,
  • Parfaite neutralité des couleurs,
  • Monture fine,
  • Seize diamètres d’objectifs disponibles sous le lien ci-contre (menu déroulant).

K&F concept : Kit de Filtres circulaire à densité fixe : ND4 ND8 ND64 ND1000,

  • Kit de 4 filtres : ND4 ND8 ND64 ND1000 qui correspondent respectivement à 2,3,6 ou 10 stops,
  • Verre de haute qualité, anti-rayures, anti-réfléchissant,
  • Transmission fidèle de la lumière,
  • Parfaite neutralité des couleurs,
  • Monture extra fine (épaisseur 3.3 mm),
  • Neuf diamètres d’objectifs disponibles sous le lien ci-contre.

Conclusion

Donnons nous rendez-vous pour le dernier article de la série sur les filtres. Il s’intitule Le filtre gris gradué neutre.

Pour retourner à l’article générique Le filtre en photographie

À bientôt …

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Le filtre UV

Le filtre UV introduction

Le filtre UV, pour la photographie existe toujours !

Si je précise « pour la photographie », c’est pour le distinguer du « filtre UV cosmétique » qui protège la peau contre les excès d’exposition au soleil. Oui, tous les fabricants proposent le filtre UV. On verra quelle est son utilité en photographie numérique et comment le choisir. Mais avant, je voudrais brièvement aborder le filtre de protection neutre, que l’on trouve également en catalogue chez nos fournisseurs.

Le filtre de protection neutre

À ne pas confondre avec le filtre à densité neutre. Celui-ci n’apporte pas de correction à l’image. Sa seule fonction est de protéger l’objectif, et en particulier la lentille frontale. En cas de choc on préfèrera changer un filtre plutôt qu’un objectif. Outre les chocs, la lentille frontale peut-être également affectée par l’eau, le sable, le sel marin, les rayures… La présence d’un filtre assure sa protection, mais rien ne vaut le soin apporté au matériel (bouchon d’objectif, sac de transport, linge de protection, nettoyage des lentilles avec du matériel optique).

Comme je l’ai dit plus haut, le filtre de protection neutre ne corrige pas l’image. Toutefois, il est important de bien le choisir pour qu’il n’apporte pas de pollution optique (j’aime bien cette expression). Un verre de mauvaise qualité pourrait provoquer des reflets parasites sur l’image.

Je vous propose ci-dessous un lien commercial vers un filtre de protection neutre de marque Hoya, référence dans les accessoires (« Fusion one » a remporté en 2019 le prix TIPA de la meilleure gamme  d’accessoires pour la photographie). Outre la qualité du verre, la monture est légère (aluminium) et le filetage avant permet de monter un autre filtre, par dessus le « Fusion one ».

Filtre Hoya protector fusion one

  • Verre de qualité professionnelle,
  • multicouche (18 couches enduites),
  • hydrofuge,
  • antisalissure,
  • monture en aluminium,
  • filetage avant,
  • 11 diamètres disponibles

Le filtre UV

Aujourd’hui, la lumière est transmise à des capteurs qui sont beaucoup moins sensibles aux rayons UV. Les objectifs, d’autre part sont de plus en plus qualitatifs et leurs lentilles sont traitées anti UV.

Alors pourquoi trouvons-nous encore des filtres UV ?

Comme le filtre de protection neutre, le filtre UV protège la lentille contre les chocs, rayures, poussières, etc.

Le traitement UV appliqué à notre filtre sera un plus pour éviter des reflets bleutés ou des voiles atmosphériques indésirables. Si on photographie en format RAW les reflets peuvent être corrigés en post traitement. C’est plus difficile pour les prises de vue directes en format Jpeg.

Je vous donne l’exemple de cette photographie qui comporte un vilain voile bleuté avec la correction apportée par un filtre UV.

Le filtre UV

Comment choisir le filtre UV ?

En révision de ce que nous avons vu dans l’article générique Le filtre en photographie,

La forme d’un filtre UV sera en principe circulaire et se vissera en bout de l’objectif. Je peux vous conseiller de privilégier un modèle équipé d’un filetage avant, qui permettra de monter un deuxième filtre (polarisant par exemple) au-dessus du filtre UV.

Je précise que certains fournisseurs proposent des kits avec un porte-filtre. Dans ce cas  le filtre UV est de forme carrée.

Le diamètre est indiqué à l’extrémité de l’objectif.

La marque. Il est important de choisir des produits de qualité. Je vous conseille de privilégier les marques spécialisées dans les filtres : Cokin, Hama, Hoya, K & F, Lee, Nisi, Starblitz, Urth, … Il n’y a vraiment pas matière à se ruiner. Les marques d’appareils et d’objectifs distribuent également leurs filtres mais ils sont plus onéreux.

Comment acheter le filtre UV ?

J’ai fait une sélection de filtres UV que l’on peut acheter à partir de nos liens (ce qui nous permet de toucher une petite commission). Mais je comprends que vous puissiez préférer votre commerçant spécialisé dans la photographie. Les magasins Phox (c’est un exemple), ont dans leur catalogue un filtre UV Starblitz qui est vendu de 10 à 60 €. Vous avez la liste des magasins sous ce lien : Magasins Phox

Pour acheter en ligne, j’ai sélectionné trois modèles. Le premier est celui d’Hoya dans sa gamme « Fusion One », avec un produit de très bonne qualité. Ensuite, nous verrons les articles de la Société australienne URTH. Entreprise qui s’engage à planter 5 arbres dans des régions déboisées de la planète pour chaque article vendu. Ils ont une gamme Standard et la gamme Plus +.

Hoya UV Fusion one

  • Verre de qualité professionnelle,
  • multicouche (18 couches enduites),
  • anti ultra violets,
  • très haute transmission de la lumière,
  • hydrofuge,
  • antisalissure,
  • monture en aluminium,
  • filetage avant,
  • 10 diamètres disponibles.

Urth Filtre UV Standard

  • Neutralise la lumière ultraviolette,
  • verre japonais AGC avec nano revêtement 8 couches,
  • neutralise la brume atmosphérique,
  • hydrofuge, anti salissures,
  • monture fine avec filetage avant,
  • 12 diamètres disponibles.

Urth – Filtre UV Plus +

  • Neutralise la lumière ultraviolette,
  • verre allemand SCHOTT avec nano revêtement 30 couches,
  • neutralise la brume atmosphérique,
  • hydrofuge, anti salissures,
  • résiste aux rayures,
  • monture fine avec filetage avant,
  • 12 diamètres disponibles.

Conclusion

Chez Urth il y a une différence de qualité importante entre la gamme standard et la gamme Plus +. Les prix « moyens » sont de 24 € pour le standard et de 29 € pour le haut de gamme. Je vous laisse juges de cette différence.

Toute considération environnementale mise à part, au moment où j’écris cet article je privilégierais le filtre « Fusion pro » d’Hoya : pour du haut de gamme, il est plus abordable (promotions en cours) et chez Urth, il manque dans le choix des diamètres relativement courants. Situation qui peut évoluer, donc à suivre.

Le filtre de protection neutre, et le filtre UV aujourd’hui, article qui suit celui consacré au Filtre polarisant et qui précède le prochain : Le filtre à densité neutre.

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