Archive dans mars 19, 2023

L’exposition, réglages avancés

L'exposition réglages avancés présentation

L’exposition réglages avancés fait suite aux articles : l’exposition et la sensibilité ISO. Nous avons vu comment régler nos appareils dans la plupart des situations. Mais, en cas de faible ou très forte lumière, en cas de luminosité contrastée, il nous faudra aller plus loin dans la connaissance des réglages.

Aujourd’hui, nous verrons la correction d’exposition, les mesures de la lumière et la mémorisation de la lumière. En préambule, étudions comment est définie la quantité de lumière.

Définition de la quantité de lumière

Pour compliquer, il existe 4 unités qui définissent la quantité de lumière, mais la bonne nouvelle est que ces 4 unités sont équivalentes.

  • Indice de lumination (IL)
  • Exposure Value (EV) même chose que le précédent mais en anglais,
  • Diaphragme (Daph) à éviter, peu utilisé et peut se confondre avec l’ouverture du diaphragme
  • Stop même chose que ci-dessus, en anglais

La quantité de lumière n’est pas absolue, elle est relative. La valeur de 0 est la base. Par rapport à cette base, si on baisse la luminosité de – 1IL, on divisera la quantité de lumière par 2. Si on augmente la luminosité de + 1IL, on multipliera la lumière par 2,

Maintenant, si on augmente la luminosité de + 3 IL, on multipliera la lumière par 8… Aïe! oui : 1er cran, lumière multipliée par 2 ; 2ème cran, encore x 2 (2 x 2 = 4) ; 3ème cran, toujours x 2 (2 x 4 = 8).

Exemples de variation de quantité de lumière, pour être concret.

  • Quand on passe d’une vitesse de 1/100ème  à 1/200ème de seconde on diminue la luminosité de 1IL.
  • Si on passe d’une sensibilité de 100 ISO à 200 ISO on augmente la luminosité de 1 IL.
  • Si on passe d’une ouverture de f/4 à f/8 on augmente la luminosité. Par contre les valeurs d’ouverture ne sont pas linéaires. Á chaque incrément d’ouverture on fait varier la quantité de lumière de + ou – √2

L’exposition réglages avancés

Comme nous l’avons vu dans les articles précédents, dans les modes de prises de vue semi-automatiques (programme / priorité à l’ouverture / priorité à la vitesse) c’est l’appareil qui ajuste les trois paramètres du triangle d’exposition pour toujours trouver sa luminosité idéale.

Les réglages avancés que nous allons étudier maintenant consistent à contrarier l’appareil dans ses choix. J’ai dit : «Il ajuste les trois paramètres du triangle d’exposition pour toujours trouver SA luminosité idéale». Mais en cas de luminosité extrême (excessive ou défaillante), de scène très contrastée SA luminosité idéale n’est pas toujours idéale !

Comment l’appareil mesure-t-il la lumière ?

  • Dans un premier temps l’appareil mesure la lumière de la scène à photographier.
  • Il ajuste ensuite les paramètres de l’exposition, en respectant notre choix de mode de prise de vue
  • Enfin, il produit une image dont la luminosité moyenne correspond au gris 18 %, ce qui signifie que la scène reflète un cinquième de la lumière qui l’éclaire.

La plupart du temps, cette luminosité convient. Mais si nous voulons photographier un sujet très clair (comme un paysage de neige). La luminosité est excessive. L’appareil va faire ses calculs, il va ajuster les paramètres et va nous produire une image avec une luminosité moyenne correspondant à un gris 18%. Notre belle neige blanche sera grise.

Inversement, si la scène présente des zones sombres, l’appareil présumera qu’il s’agit d’une scène à tonalité moyenne en basse lumière. Il ajustera ses paramètres (par exemple : augmentation de la vitesse de l’ouverture). Il produira, par conséquent une image surexposée.

Encore une bonne nouvelle : nous pourrons corriger ces mesures avec L’exposition réglages avancés.

Les outils de réglages avancés

Nous y voilà, enfin! avec la correction d’exposition nous pourrons augmenter ou diminuer l’intensité lumineuse d’une scène. Les mesures de la lumière nous permettront de choisir à quel endroit de la scène nous prendrons la mesure de la lumière et sur quel rayon.

La correction d’exposition

Parmi les trois outils la correction d’exposition est le plus simple. Nous intervenons pour corriger l’exposition, en l’augmentant ou en la diminuant manuellement. Nous y parvenons en activant une molette dédiée pour certains appareils, un bouton + la molette principale sur d’autres. En cas de doute, je vous invite à consulter la notice de votre appareil.

Molette réglage avancé
Correction d'exposition
L'exposition réglages avancés
écran

Base 0

+ 1 IL

+ 1 IL

- 1 IL

-1 IL

Dans la plupart des appareils un cran de molette correspond à 1/3 d’IL, comme dans les illustrations ci-dessus. Quand on déplace le curseur de + 1 Il, on double la quantité de lumière. De même, on la divise par 2 quand on déplace le curseur de – 1 Il.

L'exposition réglages avancés
Correction exposition - 1IL
L'exposition réglages avancés
Correction d'exposition base 0
L'exposition réglages avancés Correction exposition + 1IL

Pour cet exemple, j’ai choisi de sous-exposer l’image de gauche et de surexposer celle de droite en utilisant la correction d’exposition. Par rapport à la base 0, au centre, j’ai sélectionné – 1IL à gauche et + 1IL à droite.

C’est facile à retenir: les valeurs négatives permettent de diminuer la lumière, les valeurs positives l’augmentent.

Les corrections d’exposition, ainsi que les mesures de lumière que nous verrons plus loin, restent enregistrées après la prise de vue et même après l’extinction de l’appareil. Pensez bien à ramener la correction d’exposition au niveau 0 et le mode de mesure de lumière en mode mesure évaluative, après utilisation de ces outils.

Les mesures de la lumière

La correction d’exposition nous permet de modifier la quantité de lumière transmise au capteur au moment de la prise de vue. Les deux prochains outils de l’exposition réglages avancés, sont complémentaires à la correction d’exposition. Nous pourrons nous substituer à l’appareil pour faire la mesure de la lumière en fonction du sujet principal de notre composition.

L'exposition réglages avancés
 Mesure évaluative
L'exposition réglages avancés 
mesure sélective
L'exposition, réglages avancés, mesure spot
L'exposition, réglages avancés, mesure pondérée centrale

Écran appareil Canon du menu « mode mesure », 4 modes disponibles

La mesure évaluative (Canon) ou matricielle (Nikon)

Vous trouverez d’autres termes dans les autres marques, comme multizone ou multiple… je vous invite à consulter votre manuel pour connaître l’expression utilisée par votre marque d’appareil.

Dans un paragraphe précédent, nous avons vu comment l’appareil mesure la lumière. En mode mesure évaluative ou matricielle ou multiple… il partage la scène en plusieurs zones et à partir des informations recueillies dans chaque zone, il produit son image. Ce mode est celui de l’appareil « par défaut ».

La correction d’exposition est délicate avec la mesure évaluative, matricielle, etc.  Parce que nous ignorons les corrections que l’appareil fait lui-même automatiquement. Nous devrons vérifier les images obtenues sur l’écran en faisant nos corrections d’exposition manuelles.

La mesure pondérée centrale

L'exposition réglages avancés
La mesure pondérée centrale

Dans le mode de mesure pondérée centrale, l’appareil ne prend pas des échantillons de luminosité dans plusieurs parties de la scène. Il va prendre en compte la luminosité globale de l’image en privilégiant la partie centrale. L’appareil n’effectue aucune modification dans ce mode de mesure. Vous pouvez donc l’utiliser plus utilement  avec la correction d‘exposition que le mode de mesure évaluative.

La mesure spot

L'exposition réglages avancés 
La mesure spot

La mesure spot évalue la lumière sur la partie centrale de l’image, dans un rayon qui couvre environ 5 % de sa surface. Il permet d’obtenir un éclairage correct du sujet si nous considérons que ce dernier est au centre et que nous faisons sur lui la mesure de lumière. Comme en mode de mesure pondérée centrale l’appareil ne fait aucune modification. Ce mode de mesure s’utilise très facilement avec la correction d’exposition.

La mesure sélective

L'exposition réglages avancés
la mesure sélective

Sur certains appareils, nous avons en plus une mesure sélective qui a les mêmes caractéristiques que la mesure spot mais avec un rayon deux fois plus large (environ 10 % de la surface de l’image). Comme ci-dessus, l’appareil ne fait aucune modification, facile à utiliser avec la correction d’exposition.

La mémorisation de la lumière

Ce dernier paragraphe de L’exposition réglages avancés va de soi. Si vous vous souvenez de mon article La composition, j’ai détaillé ce qui fait ressortir un sujet. J’aurai pu ajouter la bonne luminosité. Comme nous faisons la mise au point sur le sujet pour qu’il soit net, nous ferons la mesure de luminosité sur ledit sujet.

Vous me voyez venir : dans l’article sur la composition, j’ai dit qu’il était bien de placer son sujet sur une ligne de tiers ou sur un point de force, donc décalé par rapport au centre et nous avons vu plus haut que l’appareil fait sa mesure de lumière au centre de l’image.

Comme pour la mémorisation de mise au point on pourra mémoriser la mesure de lumière. Selon les appareils, plusieurs cas s’offriront à nous :

  • Contrairement à ce que j’ai dit plus haut (pour généraliser), tous les appareils ne font pas la mesure de la lumière sur le centre de l’image. Certains la font sur le collimateur sélectionné.
  • D’autres appareils disposent d’un bouton de mémorisation de la lumière. Nous visons le sujet en pressant le déclencheur à mi-course. Nous pressons ensuite le bouton de mémorisation. Puis, nous cadrons comme nous le souhaitons et nous déclenchons.
L'exposition réglages avancés bouton de mémorisation de la lumière Nikon
Bouton de mémorisation Canon

À noter

Les modes de mesure de lumière spot et sélective permettent de prendre la mesure de la lumière sur une zone à tonalité neutre (comme une zone herbeuse, par exemple). Dans ce cas aucune correction d’exposition n’est nécessaire. Nous procéderons comme indiqué au paragraphe précédent: mesure de la lumière sur la zone et pression sur le bouton de mémorisation de la lumière.

L'exposition réglages avancés Mémorisation de la lumière

Et voilà ! Ils broutent ma zone de mémorisation de la lumière.

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La sensibilité ISO

La sensibilité ISO complète mon article précédent : l’exposition. On a vu comment régler son appareil en utilisant les modes de prise de vue semi-automatiques : Programme, priorité à l’ouverture, priorité à la vitesse.

Il n’y a pas de priorité à la sensibilité, Elle est un recours d’ajustement par rapport aux deux autres facteurs. C’est pourquoi j’ai choisi d’y consacrer un article spécifique.

Le capteur

Quand on parle de sensibilité ISO, il s’agit de la sensibilité du capteur. Dans un appareil numérique, il remplace les pellicules utilisées en photo argentique. Les caractéristiques d’une pellicule sont le nombre de poses et la sensibilité (ISO ou ASA), la taille est toujours la même 24 x 36 mm . L’avantage du numérique est que le nombre de poses est illimité. Le capteur quant à lui, a des dimensions variables, selon les appareils. Sa sensibilité est réglable alors que celle d’une pellicule est fixe. Pour en savoir plus, je vous invite à lire mon article : le capteur.

La sensibilité ISO, photosites

Les photosites

Voici l’agrandissement d’un capteur. Il est composé de photosites, éléments qui produisent les pixels.

Il y a plusieurs millions de photosites par capteur.

Comment régler la sensibilité ISO ?

L'exposition - triangle

Nous avons vu dans l’article précédent que trois facteurs influent sur l’exposition : la vitesse d’obturation, l’ouverture du diaphragme et la sensibilité du capteur. L’équilibre du triangle d’exposition  permet d’avoir une bonne luminosité pour nos prises de vue.

Les réglages semi-automatiques de nos appareils nous permettent de choisir la priorité à la vitesse ou la priorité à la lumière. La sensibilité ISO est un recours d’ajustement par rapport aux deux autres facteurs.

Pour avoir plus de luminosité, nous pouvons « monter dans les ISO ». Quand nous augmentons la sensibilité d’une valeur, le capteur a besoin de deux fois moins de lumière. Par exemple : à 400 Iso, le capteur a besoin de 2 fois moins de lumière qu’à 200.

Ceci permet :

  • Soit, d’augmenter la vitesse d’obturation, très utile pour photographier un sujet en mouvement
  • Soit de diminuer l’ouverture du diaphragme, très utile pour gérer la profondeur de champ

C’est pourquoi je dis que la sensibilité ISO est un facteur d’ajustement.

Les limites du réglage de la sensibilité ISO

Le bruit

En photographie, le bruit n’est pas synonyme de nuisance sonore. Il définit une nuisance picturale : des pixels parasites qui apparaissent quand on « monte trop dans les ISO ». C’est la contrepartie des hautes sensibilités. Le bruit apparaît plus particulièrement dans les zones les plus sombres de l’image. Les appareils permettent de monter la sensibilité dans des hautes valeurs, mais à partir d’une certaine limite le rendu de l’image devient mauvais.

Comment déterminer quelle est la sensibilité maximale acceptable? En faisant des essais comme dans l’illustration ci-dessous.

Sensibilité ISO 200

Priorité à l’ouverture f/5,vitesse 1,6. ISO 200.

On remarque le « joli » flou de bougé à cette lenteur, sans le trépied !

Zoom 200
Sensibilité ISO 1600

Priorité à l’ouverture f/5, vitesse 1/60ème ISO 1600

En zoomant, un peu de bruit apparaît mais dans la limite acceptable.

Zoom 1600
Sensibilité ISO 6400

Priorité à l’ouverture f/5, vitesse 1/25ème ISO 6400

En zoomant on voit nettement le bruit dans les parties les plus sombres

Zoom 6400

Nous pouvons dire, dans les grandes lignes, que la sensibilité maximum affichée de l’appareil est d’une ou de deux valeurs plus élevée que la sensibilité acceptable.

Exemple : si votre appareil propose une sensibilité maximum de 6400 ISO, vous ne devriez pas régler au-delà de 1600 ou 3200 ISO. Avec l’appareil que j’ai utilisé pour les photos ci-dessus on voit qu’il faut vraiment grossir l’image pour que le bruit (pixels bleus) apparaisse avec la sensibilité maximum, soit 6400 ISO. Sur un écran, le bruit ne se verra pratiquement pas, mais si on veut imprimer l’image en grand format on distinguera les pixels parasites.

J’insiste sur le fait qu’il est important de connaître SON ou SES appareils en faisant ses propres expériences.

Bonne nouvelle pour ceux qui pratiquent la retouche d’images : le bruit se corrige facilement en post-traitement (s’il n’est pas excessif, bien sûr).

La sensibilité ISO, Nicefox

Les luminosités extrêmes

Comme nous l’avons vu, nos appareils en mode semi automatiques reviendront toujours à l’équilibre du triangle d’exposition en équilibrant les trois paramètres. Dans la plupart des situations, l’image rendue sera satisfaisante.

Pourtant, en cas de luminosité extrême : un paysage de neige très lumineux, à l’inverse un sujet très sombre ou une scène très contrastée les mesures de lumière effectuées par l’appareil ne seront pas justes. Nous devrons intervenir pour les corriger.

Dans mon prochain article : l’exposition, réglages avancés nous verrons la définition de la lumière, comment l’appareil la mesure et les outils qui nous permettront d’effectuer les réglages avancés.

À bientôt donc,

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Photo floue

Photo floue, introduction

Photo floue est l’un des premiers défaut à éviter dans nos prises de vue. Voyons dans cet article ce qui le provoque et comment l’éviter.

Le flou artistique ou « bokeh » qui met en valeur le sujet principal n’est évidemment pas remis en cause.

Tes photos sont floues ?

J’ai peut-être exagéré le flou en post-traitement, mais Nicéfox a raison, le « bougé » lors de la prise de vue est souvent la cause d’une photo floue.

Lors de la prise de vue, veillez à bien tenir votre appareil. La main droite tient le boitier, index sur le déclencheur, la main gauche se place sous l’objectif. Les coudes restent serrés le long du corps. On bloque la respiration le temps de la mise au point et du déclenchement.

Facteurs aggravant le « bougé »

  • vitesse trop lente : (plus le temps de pose est long, plus on a des possibilités de bouger). La vitesse ne doit être en dessous de 1/60e de seconde.
  • longues focales : plus la focale est longue, plus le « bougé » est important. Utilisez une vitesse égale ou supérieure au double de la focale : 1/100e de seconde pour une focale de 50 mm .

L’autofocus

Pour que l’autofocus fonctionne bien, il lui faut de la lumière et du contraste. L’autofocus se fait sur le point le plus proche.

Sur la plupart des appareils vous avez deux modes d’autofocus

1/ La mise au point simple, AFS (one shot chez Canon) quand vous avez fait la mise au point sur le sujet (déclencheur à mi-course) elle reste bloquée jusqu’ au déclenchement. Ce mode convient pour les sujets fixes.

2/ La mise au point continue, AFC (AI Servo, chez Canon) la mise au point se fait tant que vous appuyez à mi course sur le déclencheur. Ce mode convient pour les sujets mobiles.

Vous pouvez opter pour la mise au point manuelle (c’est une habitude à prendre). Elle vous permet de choisir le sujet que vous souhaitez mettre en valeur.

Photo floue rectifiée

Trépied et stabilisateur

Pour éviter la photo floue deux solutions pratiques :

Le trépied : maintient l’appareil stable pendant la prise de vue, même en cas de pose longue.

Le stabilisateur : est une option pour vos objectifs. Elle a un coût mais elle apporte beaucoup de facilité pour les prises de vue en pose longue, en particulier avec les objectifs lourds.

En lire plus sur les objectifs Quel objectif ? – La photo pour les nuls

Photo floue, trépied

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Comment classer nos photos ?

Comment classer nos photos ? La règle d’or du classement est « une place pour chaque chose, et chaque chose à sa place ». On peut appliquer cette règle pour nos dossiers et fichiers informatiques comme pour nos documents matérialisés. Vous avez fait de belles photos, vous avez passé du temps à les améliorer avec le post-traitement. Il est ensuite important de les classer avec soin pour les retrouver facilement… de les sauvegarder pour ne pas les perdre. Classement par date, classement par thème ?

Dans cet article, je vais vous proposer quelques astuces pour la gestion de vos fichiers « images » sous Windows. Et Mac, me direz-vous ? Bien que j’utilise un I-phone et un I-Pad, je suis toujours « PC ». Je gère mes photos sous Windows, avec des dossiers, des sous-dossiers.

Comment classer nos photos ? MAC

Apple propose aux utilisateurs de Mac, des applications intégrées, leurs appareils (ordi, I-Phone, I-Pad)  sont synchronisés et les fichiers sont sauvegardés automatiquement. Ils sont classés par dates et par lieux de prises de vue. Le rêve ? Peut-être, mais on devra toujours nommer et classer les fichiers importés à partir des cartes mémoires.

Pour les utilisateurs de Mac, Beal le Geek est un spécialiste d’Apple et je vous suggère cette vidéo dans laquelle il développe largement la gestion des photos sous MAC.

Windows Répertoire principal

comment classer nos photos -windows répertoire principal

La première suggestion que je vous ferai c’est d’avoir un rangement spécifique pour vos fichiers images. En finir avec les photos qui se promènent sur le bureau ou dans des dossiers généralistes. Vous pouvez simplement utiliser le dossier « images » de l’explorateur Windows ou ouvrir un dossier dans le bureau que vous nommerez « mes photos » ou « mes images », ou tout autre nom qui vous convient.

Dans ce répertoire principal vous avez accès à toutes les fonctions utiles pour la gestion de vos images : déplacer, copier, renommer, partager, rechercher… 

Les dossiers et sous-dossiers

comment classer nos photos - Dossiers

Les dossiers

Maintenant que vous avez installé votre répertoire principal, il va vous falloir créer des dossiers et des sous-dossiers. Comme dans un bureau classique, il est opportun de classer la première ligne des dossiers par année. Tous les fichiers que vous avez importés en 2020 seront dans un premier temps « déposés» dans un grand dossier 2021, puis 2022, 2023. C’est une habitude prise avec la bureautique : tout est classé par année civile (factures, charges, fiches de salaires, etc.) Même s’il n’est pas question de bilan dans les sujets qui nous intéressent, il me semble que l’année civile est un bon rythme.

comment classer nos photos - sous dossiers

Les sous-dossiers

Pour les sous-dossiers, certains continuent avec le classement « calendrier » en créant des sous dossiers «Janvier, février, mars, etc.». C’est ce que je fais pour ma comptabilité.

Pour les photos, je préfère classer mes fichiers dans des sous dossiers par événement : Pâques, Mariage de Louise et Arnaud, Vacances à Biarritz, etc. Ça évite un niveau dans l’arborescence des dossiers, d’autre part si les vacances à Biarritz étaient du 20 juin au 13 juillet les photos d’un même événement seraient séparées dans 2 sous-dossiers.

Dossier : à traiter

Important : dans chaque dossier « année », je crée  un premier sous dossier intitulé «À traiter». C’est ici que je vais déposer toutes mes images en attente de traitement. J’ai fait mes prises de vue en format RAW (ça peut aussi être du Jpeg à post traiter). Elles attendent leur développement dans ce sous-fichier «À traiter», c’est le nom que je lui donne, vous pouvez bien sûr choisir un nom qui vous correspond mieux.

Un autre conseil est de transférer régulièrement vos images dans votre PC. La carte mémoire n’est pas un espace de stockage. En cas de détérioration, vous perdrez moins de photos si vous avez fait des sauvegardes. Vous pouvez transférer les nouvelles photos directement de la carte mémoire au dossier « 2022 » / sous-dossier « à traiter ». Préférez les fonctions copier (Ctrl+C), coller (Ctrl+V), évitez les fonctions « glisser-déposer ».

Comment classer nos photos ? Données – Data

comment classer nos photos -Données - Data

Les données sont des informations relatives à chaque fichier : dans notre cas « Type de fichier, Date et heure de prise de vue, Dimensions et taille du fichier ».

Ces informations sont importantes en particulier pour retrouver la date de vos prises de vue (pour le classement).

Vous pouvez les retrouver en faisant glisser la souris sur l’image ou en allant dans le dossier propriétés (clic droit sur l’image) Type et taille de fichier dans l’onglet « général ». Date de prise de vue et dimensions du fichier dans l’onglet « Détails ».

Il est important de bien mettre à jour le calendrier et la montre dans votre appareil photo. Ce sont ces informations qui apparaîtront dans les données de vos fichiers.

Nommer les dossiers

La première ligne d’arborescence des dossiers, est l’année concernée. Par conséquent le choix du titre est facile : 2020, 2021, 2022, 2023.

Pour la deuxième ligne, celle des sous-dossiers, si vous avez opté pour le  classement par mois, je vous conseille vivement de nommer vos dossiers comme suit : 2020-07, 2020-08, 2020-09, etc. Le classement dans le dossier « année » se fera par ordre chronologique et quand vous chercherez les photos de juillet 2020 dans le dossier principal  vous inscrirez 2020-07… vous aurez les images qui vous intéressent.

Si vous optez pour un classement par événement ou par thème pour vos sous-dossiers les titres seront importants pour les recherches futures. Donnez-vous une discipline : les moteurs de recherche majuscules ne prennent pas les majuscules en considération mais l’orthographe est importante. Exemple : vous partez en vacances au Bhoutan. Vous classez les photos que vous avez ramenées dans un dossier titré « Boutan ». Le moteur de recherche ne les retrouvera pas avec l’orthographe exacte : «Bhoutan».

Vous pouvez faire précéder vos titres par la date. Je le fais pour certains de mes dossiers quand l’évènement est limité à une date précise. Dans ce cas il faut toujours utiliser le format anglo-saxon : Année-mois-jour pour un classement chronologique.

Nommer les fichiers

Quand vous nommez vos fichiers, vous devez toujours penser à vos recherches futures. Vous êtes allé trois fois à Prague. À chaque retour, vous aurez pris soin de mentionner « Prague » sur les photos que vous avez ramenées de cette ville. Quand vous inscrirez « Prague » dans le moteur de recherche, Windows affichera toutes les photos que vous avez prises à Prague.

Pour les photos de famille, je suggère de mentionner dans le titre les prénoms des personnes qui sont sur la photo : «Louise, Arnaud, Thomas 01» ; «Louise, Arnaud, Thomas 02» , «Louise Arnaud 01» , «Louise Arnaud 02» , «Louise Arnaud 03»… Toutes ces photos sont classées dans un sous-dossier «Mariage de Louise et Arnaud» lui-même classé dans un dossier 2021, facile de s’y retrouver !

Et quand vous inscrirez «Louise» dans le moteur de recherche du répertoire principal, vous aurez les photos de son mariage, mais aussi celles de sa communion, Louise à 3 ans, à 6 ans, etc.

Pour les photos de groupe (avec 20 personnes, par exemple) on ne pourra évidemment pas mettre tous les prénoms dans le titre mais on peut inscrire «famille», «amis club photo», «groupe travail»…

Les conseils relatifs à l’orthographe mentionnés au paragraphe précédent sont aussi importants pour les titres des fichiers «images». Pour Prague, on a moins de risque de faire des erreurs que quand on va à Sri-Jayawardenapura-Kotte, capitale du Sri Lanka !

Exemples de classements

Pour l’insertion des dates dans les titres de fichiers même conseil qu’au paragraphe précédent : format Anglo-saxon. Je me suis amusé à lister dans le tableau ci-contre, les résultats qu’on pourrait obtenir avec des fichiers mal nommés. Dans les 2 premières colonnes : les mois de l’année sous excel respectent l’ordre chronologique, dans un dossier Windows, ils suivent l’ordre alphabétique. Les deux autres colonnes sont les listes comparatives de dates. Avec le format Anglo-saxon on a un ordre chronologique. Avec le format que j’appelle « latin » on suit un ordre numérique croissant.

Comment classer nos photos ? Retrouver les fichiers,

comment classer nos photos - retrouver les fichiers

Je mentionne le «moteur de recherche» depuis 3 paragraphes, il est temps de vous en dire plus,

Je suis allé en Alsace en 2014 et en 2016. Mes premières photos « alsaciennes » sont dans le dossier 2014 / sous-dossier Alsace, puis j’ai les photos 2016 / sous-dossier Alsace. Pour revoir toutes mes photos «alsaciennes», il me suffira d‘inscrire le mot «Alsace» dans le moteur de recherche. D’où l’importance de bien nommer nos dossiers et fichiers.

Comment classer nos photos ? Sauvegarde

Stockage en ligne

Le stockage de nos dossiers et fichiers peut se faire dans un « Cloud », (nuage, en français). Le côté pratique est l’utilisation « multi support ». Vos images sont archivées dans votre PC qui reste à la maison et dans votre « Cloud ». Si vous allez chez des amis, vous pouvez leur montrer les photos que vous avez prises lors d’un dernier voyage en accédant à votre « Cloud » sur votre tablette, ou pourquoi pas? sur le PC de vos amis.

comment classer nos photos - tableau des meilleurs "clouds"

Techadvisor.fr propose dans son article « stockage en ligne les meilleurs Cloud 2020 », le classement des 10 meilleurs « Cloud »

Pour en savoir plus je vous communique le lien vers cet article :

Stockage en ligne, les meilleurs clouds

Stockage physique

Archiver nos images dans le « Cloud », certes. Mais il faudra toujours sauvegarder dans des supports matériels (disques durs). De préférence 2 disques durs externes, séparés géographiquement. (rappel : les cartes mémoires ne sont pas des supports de stockage). L’archivage est une discipline qui s’avère payante quand le PC nous lâche.

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Le filtre gradué gris neutre

filtre gradué gris neutre introduction

Le filtre gradué gris neutre est le cinquième article de la série le filtre en photographie. On trouvera plus fréquemment pour le qualifier, les initiales GND qui signifient en anglais : Gratuated Neutral Densité. On trouve aussi le terme « dégradé gris neutre » L’important est de ne pas le confondre avec le filtre à densité neutre qui faisait l’objet de mon précédent article. Ces deux accessoires n’ont pas la même fonction.

Le filtre gradué gris neutre

Il peut être circulaire ou rectangulaire. On le reconnaît par la couleur nuancée de sa surface : d’un gris foncé à une quasi transparence.

Quelle est l’utilité du filtre GND ?

Pour des prises de vue avec une lumière très contrastée, le filtre gradué gris neutre sera très utile. En cas de grand beau temps, le ciel est très clair et bien sûr, les ombres sont très marquées. Vous faites votre prise de vue et le résultat est  « bof ! ». Le ciel est « cramé » (le beau bleu est devenu blanc). De plus, on distingue mal le premier plan sous-exposé, presque noir.

Le filtre GND va remédier à cette situation. Comme nous l’avons vu, sa couleur va d’un gris sombre à une quasi transparence. On le placera sur l’objectif ou dans le porte-filtre de façon à ce que la partie sombre soit face au ciel. Le côté clair fera face à la partie sous-exposée.

filtre gradué gris neutre : effet

Effet filtre GND

Comment choisir son filtre gradué gris neutre ?

Il existe plusieurs types de filtres GND déterminés par :

la forme : comme nous l’avons vu, le filtre GND peut-être circulaire. Dans ce cas, il se vissera à l’avant de l’objectif. Vous trouverez le diamètre du filtre qu’il vous faut autour de la lentille frontale. Les GND rectangulaires se glissent dans un porte filtre. Cette solution est plus onéreuse mais elle permet de changer les accessoires plus rapidement. Je précise que le porte-filtre est rotatif, ce qui permet d’orienter le filtre en fonction de la position de la lumière.

filtre gradué gris neutre

Filtre gradué gris neutre

filtre gradué gris neutre : Porte filtre

Porte-filtre

l’opacité : vous pouvez choisir un filtre plus ou moins sombre : de 1 à 4 stops. Dikofoto nous donne la définition d’un stop en photographie :

« Écart entre deux valeurs d’exposition. En photographie l’exposition est tributaire de 3 facteurs : la vitesse, la sensibilité et l’ouverture. Un stop sera aussi bien la montée ou la descente d’un cran, en matière de vitesse, de sensibilité ISO ou en matière d’ouverture. Exemples :

  • la vitesse passe de 1/250ème à 1/500ème,
  • la sensibilité monte de 800 ISO à 1 600 ISO,
  • l’ouverture passe de f / 4.5 à f / 5.6 »

la transition : le GND sera doux, moyen ou dur, en anglais soft, médium ou hard. La transition entre les zones sera très nette (dur / hard), progressive (doux / soft) ou intermédiaire (moyen / médium). Pour une différence de luminosité très nette dans le paysage à photographier (le ciel et la mer, par exemple), on choisira une transition dure. Pour une différence de luminosité aléatoire (comme dans un paysage de montagne) on préfèrera une transition douce.

Comment acheter son filtre GND ?

Comme dans les articles précédents, je vous recommande de privilégier les magasins spécialisés dans la photographie, surtout quand il s’agit de produits spécifiques, comme le GND. Les magasins Phox ont une gamme importante de filtres rectangulaires Cookin, Lee, Benro. J’évoque cette chaine à titre d’exemple. Ils ont une grande couverture territoriale et j’ai sous les yeux leur magazine qui est très bien fait. Bien sûr, il y a beaucoup d’autres magasins spécialisés.

Achats en ligne

Dans un premier temps j’ai sélectionné un kit de filtres rectangulaires GND Cokin. Il comporte 3 filtres pour des corrections de 1 à 3 stops et le porte-filtre Cookin Z-Pro.  Au moment où j’écris cet article, vous pouvez bénéficier de promotions intéressantes sous le lien de gauche. À droite, vous avez les bagues d’adaptation qui permettent de monter le porte-filtre sur les objectifs. Sept diamètres sont disponibles.

En ce qui concerne les filtres GND circulaires, vous trouverez ci-contre le lien vers le modèle GND 8 soft de K&F Concept. Il offre un dégradé progressif de 3 stops.

Le verre est d’excellente qualité : nano revêtement, résistant aux rayures et aux tâches, hydrofuge. Neuf diamètres sont disponibles.

Il est difficile d’avoir un filtre GND circulaire pour chaque situation : 3 opacités x 3 transitions représentent 9 filtres pour un seul diamètre d’objectif. Le modèle K & F Concept est un bon compromis pour un GND circulaire. La solution du GND rectangulaire avec porte-filtre reste une très bonne option pour combiner plusieurs plusieurs filtres et les remplacer rapidement.

Conclusion

Ainsi se termine notre série consacrée aux filtres d’objectifs. Pour revenir au sommaire, article générique : le filtre en photographie

Il existe également des filtres qui s’adaptent sur les smartphones. Ils feront peut-être l’objet d’un prochain article, à suivre donc…

Le filtre à densité neutre

filtre à densité neutre introduction

Le filtre à densité neutre est le quatrième épisode de la série : le filtre en photographie. Vous le trouverez fréquemment avec les initiales ND (qui correspondent à l’abréviation du terme anglais Neutral Density filter). Comme nous le verrons dans notre prochain article Le filtre gradué gris neutre, il ne faut pas confondre ND et GND : ces deux filtres n’ont pas la même fonction.

Le filtre à densité neutre  

Le filtre ND de couleur gris foncé, diminue la quantité de lumière transmise au capteur. Il absorbe uniformément les rayonnements lumineux quelque soit leur longueur d’onde. Par conséquent, il ne modifie ni les teintes ni le rendu des couleurs. Il est très utile pour les prises de vue en pose longue.

Le but de la prise de vue en pose longue est de faire entrer plus de lumière pour avoir une image plus claire. On va prendre un trépied pour éviter le « flou de bougé » mais l’autre accessoire fortement recommandé est le filtre ND. Dans un paysage, où tout paraît immobile, vous avez les vagues de la mer, l’eau d’une cascade ou les nuages qui se déplacent. La présence du filtre à densité neutre va homogénéiser les espaces mobiles pendant la pose longue. On obtiendra un effet d’aquarelle sur ces surfaces en mouvement. C’est un style artistique en photographie (on aime ou on n’aime pas !)

Un autre intérêt du filtre ND est qu’il autorise une faible profondeur de champ pour certaines prises de vue. Il fait très beau, la lumière est intense, vous voulez faire un portrait ou photographier un objet proche. Malgré une vitesse maximale, une descente dans les ISO pour faire entrer moins de lumière, votre sujet sera toujours surexposé. Le filtre ND va absorber cette lumière, vous pourrez ainsi augmenter le temps de pose. Le sujet aura finalement une exposition correcte sur un flou d’arrière plan.

Les limites du filtre ND

  • Plus l’opacité du filtre sera importante, plus la scène sera masquée dans le viseur. Il sera parfois nécessaire de faire la composition avant d’installer le filtre. 
  • Une opacité importante peut empêcher l’appareil de faire la mise au point automatique. Vous devrez passer en mode manuel.
  • La présence du filtre ND peut modifier la balance des blancs, ce qui nécessitera des retouches en post traitement,
  • Un inconvénient plutôt lié à la prise de vue en pose longue : le trépied s’avère indispensable.

Choisir un filtre à densité neutre ?

J’ai retenu 3 critères à considérer avant d’acheter un filtre à densité neutre. L’opacité pour savoir quelle quantité de lumière nous voulons absorber. La forme pour savoir si nous optons pour un filtre circulaire (à visser) ou pour un filtre carré (à utiliser avec un porte filtre). La marque en fonction du budget dont nous disposons.

L’opacité

Pour le filtre ND j’aborderai l’opacité avant la forme. Vous allez lire, dans les références des modèles : ND2, ND8, ND16, ND64, ND1000… Les chiffres représentent les indices d’opacité. Plus le chiffre est élevé, plus le filtre est opaque, moins il laisse entrer de lumière et plus le temps de pose pourra être augmenté.

Avec un filtre ND 2, on pourra doubler le temps de pose, avec un ND8, on pourra le multiplier par 8, et par 1000 avec un ND1000.

Votre choix dépendra de votre utilisation :

Les indices bas ND2 et ND8 n’apporteront pas beaucoup d’efficacité à l’absorption de la lumière.

Avec un ND16, vous pourrez effectuer des prises de vue en pose longue dans les cas de faible luminosité (sous bois, fin de journée).

Le ND64 sera efficace pour les poses longues à l’heure bleue (tôt le matin ou en fin de journée). Vous pourrez passer à des vitesses de 1 à  8 secondes. Par contre, il ne sera pas suffisant pour des prises de vue en forte lumière.

Le ND1000 lui, correspond aux poses longues, en pleine lumière. Vous pourrez atteindre un temps de pose de 1 minute avec un ND1000 qui ne serait que de 1/15ème de seconde sans filtre. En faible luminosité, la présence de ce filtre donnerait des surfaces mobiles (comme une étendue d’eau) complètement lissées, plates et blanches.

La forme

Deux formes de filtres sont à notre choix. Les filtres carrés à insérer dans un porte-filtre et les filtres circulaires à visser sur l’objectif. Ces filtres ronds peuvent être à densité variable ou à densité fixe.

Filtres ND carrés et porte-filtres

Les intérêts du porte-filtre :

  • il peut recevoir plusieurs filtres simultanément.
  • Le remplacement d’un filtre par un autre est rapide.
  • Vous pouvez utiliser le même porte-filtre et les mêmes filtres pour tous vos diamètres d’objectif, seules les bagues d’adaptation seront à changer.

Les inconvénients du porte-filtre :

  • Le prix est plus élevé,
  • Il est plus encombrement,
  • On ne peut pas l’utiliser en même temps qu’un pare-soleil
filtre à densité neutre Porte filtre
Porte-filtre

Filtres ND circulaires

On aura à distinguer 2 sous-catégories dans les filtres ND circulaires. D’une part avec une densité fixe, d’autre part avec une densité variable.

Filtre circulaire à densité variable

Filtre à densité neutre circulaire variable

Il est constitué de 2 filtres, l’un est fixe, l’autre est rotatif. La rotation permet de modifier l’intensité de lumière qui passe par le filtre.

La densité variable permet de répondre à des situations multiples avec un seul filtre. Attention toutefois aux risques de vignettage que son épaisseur pourrait provoquer avec certains modèles.

Filtre circulaire à densité fixe

filtre à densité neutre circulaire densité fixe

Un filtre correspond à une seule densité. On le choisira en fonction des circonstances dans lesquelles on aura à faire les prises de vue.

Par exemple, on utilisera un ND16 en faible lumière ; un ND64 à l’heure bleue ; un ND1000 avec les luminosités optimales.

La marque

L’achat d’un filtre d’objectif a pour but de faire de plus belles photos. Je recommande par conséquent de ne pas choisir des filtres « premier prix » et de privilégier les marques spécialisées Hoya, Hama, Lee, K & F, Cokin, Nisi, Starblitz, Urth… nous trouvons également des filtres chez les fournisseurs d’appareils, comme chez les fournisseurs d’objectifs. Les produits seront bons, mais les prix plus élevés.

Comment acheter le filtre à densité neutre ?

Comme je l’ai conseillé dans mes précédents articles, pour l’achat de matériel photo, il vaut mieux privilégier les magasins spécialisés. J’ai parlé des magasins Phox, mais on peut citer également la chaine Camara et tous les magasins indépendants.

Acheter en ligne

Comme nous l’avons vu dans cet article, la variété des filtres à densité neutre donne un choix de références très important. Pour simplifier, j’ai fait d’abord une sélection de 3  filtres circulaires à densité variable. Ensuite j’ai sélectionné 2 kits de filtres circulaires à densité fixe. J’ai privilégié des kits qui proposent un choix de densités répondant aux situations les plus courantes.

K&F concept : Filtre ND circulaire variable D3-1000

  • Filtre de haute qualité qui offre un large éventail d’opacités ND3 à ND1000, soit 1.5 à 10 stops.
  • Sa monture en aluminium est très fine (7.4 mm) pour éviter le vignettage,
  • Le verre haute définition a un revêtement de 28 couches, il est par conséquent résistant à l’eau, aux tâches et aux rayures.
  • Neuf diamètres sont disponibles sous le lien ci-contre.

Standard de Urth : Filtre ND circulaire variable ND2-400, gamme

  • Les opacités de ce filtre varient de ND2 à ND400, soit 1 à 8.6 stops.
  • Le verre japonais AGC est revêtu de 8 couches.
  • la monture est graduée ce qui permet de choisir et de bloquer l’opacité.
  • Seize diamètres d’objectifs disponibles sous le lien ci-contre (menu déroulant).

Plus+ de Urth : Filtre ND circulaire variable ND64-1000,

  • Les opacités de ce filtre varient de ND64 à ND1000, soit 6 à 10 stops.
  • Le verre allemand SCHOTT est revêtu de 20 couches.
  • Transmission fidèle de la lumière,
  • Parfaite neutralité des couleurs,
  • La monture est graduée ce qui permet de choisir et de bloquer l’opacité,
  • Seize diamètres d’objectifs disponibles sous le lien ci-contre (menu déroulant).

Plus+ de Urth : Kit de filtres circulaires densité fixes ND8, ND64 et ND1000,

  • Les opacités de ces filtres : ND8, ND64 à ND1000, représentent 3, 6 ou 10 stops.
  • Le verre allemand SCHOTT est revêtu de 20 couches.
  • Transmission fidèle de la lumière,
  • Parfaite neutralité des couleurs,
  • Monture fine,
  • Seize diamètres d’objectifs disponibles sous le lien ci-contre (menu déroulant).

K&F concept : Kit de Filtres circulaire à densité fixe : ND4 ND8 ND64 ND1000,

  • Kit de 4 filtres : ND4 ND8 ND64 ND1000 qui correspondent respectivement à 2,3,6 ou 10 stops,
  • Verre de haute qualité, anti-rayures, anti-réfléchissant,
  • Transmission fidèle de la lumière,
  • Parfaite neutralité des couleurs,
  • Monture extra fine (épaisseur 3.3 mm),
  • Neuf diamètres d’objectifs disponibles sous le lien ci-contre.

Conclusion

Donnons nous rendez-vous pour le dernier article de la série sur les filtres. Il s’intitule Le filtre gris gradué neutre.

Pour retourner à l’article générique Le filtre en photographie

À bientôt …

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Le filtre UV

Le filtre UV introduction

Le filtre UV, pour la photographie existe toujours !

Si je précise « pour la photographie », c’est pour le distinguer du « filtre UV cosmétique » qui protège la peau contre les excès d’exposition au soleil. Oui, tous les fabricants proposent le filtre UV. On verra quelle est son utilité en photographie numérique et comment le choisir. Mais avant, je voudrais brièvement aborder le filtre de protection neutre, que l’on trouve également en catalogue chez nos fournisseurs.

Le filtre de protection neutre

À ne pas confondre avec le filtre à densité neutre. Celui-ci n’apporte pas de correction à l’image. Sa seule fonction est de protéger l’objectif, et en particulier la lentille frontale. En cas de choc on préfèrera changer un filtre plutôt qu’un objectif. Outre les chocs, la lentille frontale peut-être également affectée par l’eau, le sable, le sel marin, les rayures… La présence d’un filtre assure sa protection, mais rien ne vaut le soin apporté au matériel (bouchon d’objectif, sac de transport, linge de protection, nettoyage des lentilles avec du matériel optique).

Comme je l’ai dit plus haut, le filtre de protection neutre ne corrige pas l’image. Toutefois, il est important de bien le choisir pour qu’il n’apporte pas de pollution optique (j’aime bien cette expression). Un verre de mauvaise qualité pourrait provoquer des reflets parasites sur l’image.

Je vous propose ci-dessous un lien commercial vers un filtre de protection neutre de marque Hoya, référence dans les accessoires (« Fusion one » a remporté en 2019 le prix TIPA de la meilleure gamme  d’accessoires pour la photographie). Outre la qualité du verre, la monture est légère (aluminium) et le filetage avant permet de monter un autre filtre, par dessus le « Fusion one ».

Filtre Hoya protector fusion one

  • Verre de qualité professionnelle,
  • multicouche (18 couches enduites),
  • hydrofuge,
  • antisalissure,
  • monture en aluminium,
  • filetage avant,
  • 11 diamètres disponibles

Le filtre UV

Aujourd’hui, la lumière est transmise à des capteurs qui sont beaucoup moins sensibles aux rayons UV. Les objectifs, d’autre part sont de plus en plus qualitatifs et leurs lentilles sont traitées anti UV.

Alors pourquoi trouvons-nous encore des filtres UV ?

Comme le filtre de protection neutre, le filtre UV protège la lentille contre les chocs, rayures, poussières, etc.

Le traitement UV appliqué à notre filtre sera un plus pour éviter des reflets bleutés ou des voiles atmosphériques indésirables. Si on photographie en format RAW les reflets peuvent être corrigés en post traitement. C’est plus difficile pour les prises de vue directes en format Jpeg.

Je vous donne l’exemple de cette photographie qui comporte un vilain voile bleuté avec la correction apportée par un filtre UV.

Le filtre UV

Comment choisir le filtre UV ?

En révision de ce que nous avons vu dans l’article générique Le filtre en photographie,

La forme d’un filtre UV sera en principe circulaire et se vissera en bout de l’objectif. Je peux vous conseiller de privilégier un modèle équipé d’un filetage avant, qui permettra de monter un deuxième filtre (polarisant par exemple) au-dessus du filtre UV.

Je précise que certains fournisseurs proposent des kits avec un porte-filtre. Dans ce cas  le filtre UV est de forme carrée.

Le diamètre est indiqué à l’extrémité de l’objectif.

La marque. Il est important de choisir des produits de qualité. Je vous conseille de privilégier les marques spécialisées dans les filtres : Cokin, Hama, Hoya, K & F, Lee, Nisi, Starblitz, Urth, … Il n’y a vraiment pas matière à se ruiner. Les marques d’appareils et d’objectifs distribuent également leurs filtres mais ils sont plus onéreux.

Comment acheter le filtre UV ?

J’ai fait une sélection de filtres UV que l’on peut acheter à partir de nos liens (ce qui nous permet de toucher une petite commission). Mais je comprends que vous puissiez préférer votre commerçant spécialisé dans la photographie. Les magasins Phox (c’est un exemple), ont dans leur catalogue un filtre UV Starblitz qui est vendu de 10 à 60 €. Vous avez la liste des magasins sous ce lien : Magasins Phox

Pour acheter en ligne, j’ai sélectionné trois modèles. Le premier est celui d’Hoya dans sa gamme « Fusion One », avec un produit de très bonne qualité. Ensuite, nous verrons les articles de la Société australienne URTH. Entreprise qui s’engage à planter 5 arbres dans des régions déboisées de la planète pour chaque article vendu. Ils ont une gamme Standard et la gamme Plus +.

Hoya UV Fusion one

  • Verre de qualité professionnelle,
  • multicouche (18 couches enduites),
  • anti ultra violets,
  • très haute transmission de la lumière,
  • hydrofuge,
  • antisalissure,
  • monture en aluminium,
  • filetage avant,
  • 10 diamètres disponibles.

Urth Filtre UV Standard

  • Neutralise la lumière ultraviolette,
  • verre japonais AGC avec nano revêtement 8 couches,
  • neutralise la brume atmosphérique,
  • hydrofuge, anti salissures,
  • monture fine avec filetage avant,
  • 12 diamètres disponibles.

Urth – Filtre UV Plus +

  • Neutralise la lumière ultraviolette,
  • verre allemand SCHOTT avec nano revêtement 30 couches,
  • neutralise la brume atmosphérique,
  • hydrofuge, anti salissures,
  • résiste aux rayures,
  • monture fine avec filetage avant,
  • 12 diamètres disponibles.

Conclusion

Chez Urth il y a une différence de qualité importante entre la gamme standard et la gamme Plus +. Les prix « moyens » sont de 24 € pour le standard et de 29 € pour le haut de gamme. Je vous laisse juges de cette différence.

Toute considération environnementale mise à part, au moment où j’écris cet article je privilégierais le filtre « Fusion pro » d’Hoya : pour du haut de gamme, il est plus abordable (promotions en cours) et chez Urth, il manque dans le choix des diamètres relativement courants. Situation qui peut évoluer, donc à suivre.

Le filtre de protection neutre, et le filtre UV aujourd’hui, article qui suit celui consacré au Filtre polarisant et qui précède le prochain : Le filtre à densité neutre.

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Le filtre polarisant

Le filtre polarisant, introduction

Le filtre polarisant, comme nous l’avons vu dans notre article générique  « Le filtre en photographie », sublime les images. Il élimine des reflets, augmente les contrastes et élimine le voile atmosphérique. Ce sont des améliorations qui ne peuvent pas être obtenues en post traitement. Quand on a essayé le filtre polarisant, on ne peut plus s’en passer ! On le surnomme familièrement le « pola ». Nous sommes entre nous, alors je me permettrai (peut-être) d’utiliser ce diminutif.

Le filtre polarisant, rond ou carré ?

Il existe des filtres polarisants carrés qui peuvent s’insérer dans un porte-filtre. Le filtre polarisant carré ne permet pas de régler l’intensité de polarisation. Nous préfèrerons le CPL (circulaire polarisant). Ce dernier comporte deux bagues. La première est crantée, on la visse sur l’objectif et elle reste fixe.  La seconde est tournante. C’est sa rotation qui permet de régler l’effet de polarisation.

On voit directement le résultat dans le viseur de l’appareil pour choisir le réglage optimal !

Utilité du filtre polarisant

Élimination des reflets

La réflexion de la lumière sur certains matériaux transforme sa polarisation. Phénomène physique qui explique que l’on voit des reflets sur une surface vitrée ou à la surface de l’eau. Cet effet miroir nous éblouit et ne nous permet pas de distinguer les vraies couleurs de la surface. La présence du filtre polarisant élimine le reflet et transmet au capteur les vraies teintes. À noter que les reflets sur les surfaces  métalliques ne sont pas corrigés par le pola.

Augmentation de la saturation des couleurs

Chaque couleur émet des ondes qui sont plus ou moins voilées par l’atmosphère (poussière, hygrométrie…) Le polarisant sublime les couleurs en éliminant ses pollutions visuelles. Le bleu du ciel sera plus intense et les nuages ressortiront. L’herbe d’un pré sera également plus verte, les arbres d’un parc auront des couleurs plus contrastées.

Le filtre polarisant, Marguerite

C’est connu : l’herbe est plus verte dans le pré du voisin.

Oui, avec un polarisant, l’herbe sera plus verte… de là, à dire que les fromages de Marguerite seront meilleurs, je ne franchirai pas le pas !

Réduction du voile atmosphérique

Quand on photographie un paysage, sur les plans les plus lointains, une brume opalise l’image. C’est le fait de l’humidité de l’air et de fines particules atmosphériques. Le filtre polarisant élimine ces effets et donne plus de contrastes aux paysages lointains.

Amélioration en pose longue

Le filtre polarisant ne remplacera pas un filtre à densité neutre. Mais si comme moi, vous faites très peu de « poses longues », l’utilisation du pola améliore ce mode de prise de vue. Son opacité réduit la quantité de lumière transmise au capteur et on peut par conséquent augmenter le temps de pose.

Les limites du filtre polarisant

Après l’énoncé de toutes ces qualités, pourquoi apporter un bémol à l’utilisation du polarisant? C’est pour que l’on ne prenne pas l’habitude de le laisser en permanence sur l’objectif.

  • Il assombrit l’image. Du fait de son opacité, il fait perdre de la luminosité à l’image. On peut y remédier en allongeant le temps de prise de vue ou en agissant sur la correction d’exposition de l’appareil ou en rectifiant la luminosité en post traitement. Évitez d’utiliser le pola en basse-lumière.
  • Modification des teintes. Selon les filtres on peut avoir des images plus froides (allant vers un léger bleuté) ou plus chaude (légèrement plus jaune). Cet inconvénient se corrige facilement en développement si les prises de vue sont faites en mode RAW. Pour les prises de vue directement en JPEG, il conviendra de bien régler la balance des blancs.
  • Vignettage avec certaines focales, en particulier avec un grand angle. Il arrive que l’on voie les bords du filtre sur l’image. On choisira de préférence un filtre avec une monture fine (slim) si on utilise couramment des focales courtes.
  • Le filtre polarisant n’est pas très accessible (pour les réglages) quand on utilise simultanément un pare soleil.
Le filtre polarisant, les limites

Choisir un filtre polarisant , quels critères ?

La forme : comme je l’ai dit plus haut, je préfère le filtre CPL (polarisant circulaire) qui offre la possibilité de régler l’intensité de polarisation, ce qui me parait primordial. (Exit le filtre polarisant carré).

Le diamètre : dans l’article Le filtre en photographie, je dis que je ne suis pas partisan du filtre unique que l’on monte sur plusieurs objectifs avec des bagues d’adaptation. Un filtre pour chaque objectif (c’est mon conseil). Le diamètre du filetage est visible à l’avant de l’objectif

L’épaisseur : privilégiez une monture fine (slim) pour équiper un grand angle. Vous éviterez ainsi le vignettage.

La marque : préférez les marques spécialisées dans les filtres : Cokin, Hama, Hoya, K&F concept, Lee, Nisi, Starblitz, Urth…

La qualité : chaque marque propose plusieurs niveaux de qualité, les prix finiront de déterminer vos choix. Je vous propose dans le dernier chapitre une sélection qui pourra vous aider. On trouve des modèles de filtres polarisants de très bonne qualité sans vraiment se ruiner.

Acheter un filtre polarisant

Les commerçants spécialisés dans la photographie peuvent vous conseiller efficacement dans le choix de vos filtres. Je prends l’exemple des magasins PHOX qui proposent dans leur catalogue des filtres polarisants Starblitz de 10 à 60 €. Vous trouverez la liste de ces magasins en cliquant sur leur nom.

Acheter en ligne

Je vous propose une sélection de filtres polarisants de qualité, ils éliminent tous les reflets efficacement, ils accentuent les couleurs et saturent les tonalités. Difficile de choisir? Dans la gamme Pro Nano de Nisi, dans un premier temps, on dispose de produits que le fournisseur dit « de très haute définition ». Les montures sont fines. Dix diamètres sont disponibles. Ensuite, nous verrons les filtres de la fameuse société australienne Urth, qui reverse une partie de ses bénéfices pour le reboisement des forêts. L’argument de l’environnement, certes, est intéressant. Les verres sont en outre, de bonne qualité en gamme standard (nano revêtement de 8 couches); et de très bonne qualité pour la gamme Plus + (nano revêtement de 20 couches). Il y a 12 diamètres disponibles dans chacune des gammes.

Que dire des filtres de K & F concept alors que tous les superlatifs ont déjà été utilisés plus haut? Le fabriquant nous dit que ses filtres sont « haute définition, haute résolution, haute fidélité ». Tous ces qualificatifs sont commerciaux. Retenons qu’ils ont un très bon comportement à l’eau (qui glisse sur le verre), une très grande résistance aux rayures et une moindre diminution de la luminosité par rapport aux concurrents.

Je finirai par la marque Hoya, référence en matière de filtres. Vous pouvez opter pour les bonnes gammes Pro 1 et Nona HD. Ils sont un plus chers mais on trouve des promotions dans certains diamètres d’une manière aléatoire. Je ne vous propose pas de lien pour ces produits dont les prix fluctuent mais vous pouvez les acheter en toute confiance.

Nisi Pro Nano HUC C-PL

  • élimination des reflets,
  • accentuation des couleurs,
  • saturation des tonalités,
  • très haute définition,
  • nano revêtement,
  • monture ultra fine.
  • 8 diamètres disponibles sous le lien ci-contre

Urth CPL standard

  • suppression des reflets à 99 %,
  • bonne saturation des couleurs,
  • contrastes accentués,
  • verre japonais AGC 8 couches.
  • en cas d’exposition à l’eau des gouttelettes restent sur la surface du verre.
  • monture normale,
  • 14 diamètres disponibles sous le lien ci-contre.

Urth CPL Plus +

  • suppression des reflets à 99 %,
  • très bonne saturation des couleurs,
  • contrastes accentués,
  • verre allemand SCHOTT, 20 couches,
  • rotation douce,
  • en cas d’exposition à l’eau, l’eau coule sur le verre,
  • 12 diamètres disponibles dans le tableau ci-dessous.

Dans cette gamme, il n’y a pas de choix déroulant pour les différents diamètres. C’est pourquoi j’ai fait ce tableau avec les liens par diamètre.

Par contre dans chaque dimension, vous avez le choix entre un filtre à visser et un filtre magnétique.

K & F concept Nano X MRC HD

  • très grande diminution des reflets,
  • clarté de l’image dans les conditions brumeuses,
  • saturation augmentée,
  • contrastes augmentés,
  • maintien de la balance des couleurs
  • monture fine,
  • 14 diamètres disponibles.

Conclusion

Vous l’avez compris: toutes ces gammes sont satisfaisantes.

En fonction du diamètre dont vous avez besoin, faites votre comparatif de prix en cliquant sur les liens.

Par conséquent, si je prends un 67 mm, les prix sont du simple au double 34 € pour Urth standard, à 69 € pour Urth Plus +, 70 € pour Nisi et enfin en intermédiaire 58 € pour le K & F. Toute considération environnementale mise à part, mon chouchou est le K & F concept qui offre le meilleur rapport qualité / prix

Je vous donne rendez-vous dans un nouvel article : Le filtre UV . J’aborderai, bien sûr les filtres anti ultraviolets, mais également les filtres de protection neutres.

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Le filtre en photographie

Le filtre en photographie introduction

Le filtre en photographie est un dispositif qui se monte à l’extrémité d’un objectif, d’une part pour protéger la lentille avant, d’autre part pour améliorer la définition des images.

Je présente 6 catégories de filtres dans cet article générique : Neutre, UV, couleurs, ND, GND et polarisant. Je vous propose par ailleurs d’autres articles plus spécifiques pour chacune de ces catégories.

Le filtre de protection neutre

Comme je l’ai dit dans l’introduction, une des principales fonctions du filtre est de protéger la lentille frontale. Un filtre neutre, qui n’a pas de caractéristique optique, assurera cette protection. À condition de choisir un verre de qualité il ne modifiera pas l’image. Un filtre « bas de gamme » pourra provoquer un effet de Flare (détails plus loin dans le texte)

Comme on le voit sur cette photo, en cas d’accident on se félicite d’avoir placé un filtre sur cet objectif.

On protège également la lentille frontale contre la poussière, l’eau, le sel marin, les rayures…

Le filtre en photographie protection de la lentille

Le filtre en photographie, est-il indispensable ?

Si vous ne souhaitez pas apporter de correction optique à vos photographies, je dirais que l’on peut s’en passer, à condition de prendre soin du matériel, pour ne pas altérer les lentilles :

  • remettre le bouchon d’objectif après chaque prise de vue,
  • remettre l’appareil dans son sac après chaque utilisation,
  • enrouler l’appareil dans un linge quand on utilise un sac fourre-tout,
  • utiliser un pare soleil,
  • ne pas laisser « trainer » son appareil,
  • nettoyer la lentille frontale avec une feutrine optique…

Le filtre UV

Très utilisé à l’époque de l’argentique, le filtre UV permettait de bloquer les rayons ultraviolets qui provoquaient des images cyanosées. À l’heure du numérique, les capteurs d’une part, sont moins sensibles aux ultraviolets que les anciennes pellicules. Les objectifs, d’autre part, sont traités anti UV. Pourtant il y a toujours des filtres anti UV sur le marché. Ils protègent la lentille frontale (choc, eau, tâches…), ils éliminent les pollutions lumineuses et réduisent les effets de voile.

Comme je l’ai dit au chapitre précédent, un filtre de mauvaise qualité peut provoquer un effet de Flare (surtout en présence d’une source lumineuse, face à l’objectif) : halo lumineux sur l’image, léger voile…

Retrouvez plus de détails et des liens commerciaux dans l’article : Le filtre UV.

Le filtre en photographie, anti UV

Effet de Flare © le filtre en photographie

Le filtre à densité neutre  

Vous rencontrerez plus fréquemment le terme anglais : ND filter (neutral density filter)

C’est un filtre de couleur gris foncé qui a la caractéristique d’absorber uniformément les rayonnements lumineux quelque soit leur longueur d’onde. Il ne modifie ni les teintes ni le rendu des couleurs. On l’utilise principalement pour les poses longues.

Les prises de vue en pose longue permettent d’avoir plus de lumière dans l’image. La présence du filtre à densité neutre va homogénéiser les luminosités pendant la pose longue. Il est fortement recommandé pour ce genre de prise de vue.

Comment choisir un filtre ND ?

Plus on monte dans l’indice d’opacité, plus on peut augmenter le temps de pose. Un ND 2 diminuera la lumière transmise au capteur par 2, on pourra doubler le temps de pose ; un ND 8 diminuera l’intensité lumineuse par 8, on pourra multiplier par 8 le temps de pose, etc.

Le filtre en photographie Densité neutre

© le filtre en photographie, densité neutre

Plus de détail sur les filtres ND dans un article spécifique, avec des liens commerciaux : Le filtre à densité neutre.

Le filtre gradué gris neutre

En anglais : GND filter (Graduated Neutral Density)

Le GND peut être circulaire, mais on le trouve souvent de forme rectangulaire, sa surface grise est graduée (comme son nom l’indique),  d’un gris foncé à une quasi transparence.

Quelle est son utilité ?

Mettons nous en situation : nous voulons photographier un paysage; luminosités très contrastées, ciel très clair et premier plan foncé. (Je suis sûr que ça vous rappelle quelque chose !) Le résultat de la photographie n’est pas génial : le premier plan sera sous exposé et le bleu du ciel sera blanc. Le GND va arranger la situation, à condition de le placer dans le bon sens ! Dans notre exemple : le foncé vers le ciel et la partie transparente vers le premier plan.

Il existe plusieurs types de filtres GND déterminés par :

  • l’opacité (de 1 à 4 stops),
  • la transition du dégradé (doux, moyen ou dur, en anglais : soft, médium ou hard) la transition entre les zones sera très nette ou progressive.
Le filtre en photographie gradué neutre

© le filtre en photographie, gradué gris neutre

Je reviens sur les filtres GND dans un article spécifique, plus de détails, des conseils d’achats et des liens commerciaux : Le filtre gradué gris neutre.  

Le filtre polarisant

On utilisera le polarisant pour sublimer les images. On ne peut pas obtenir les effets qu’il produit en post traitement :

  • il élimine les reflets, par exemple, à la surface de l’eau. L’effet miroir nous éblouit et nous ne pouvons pas distinguer les vraies couleurs de l’eau. Le polarisant va transmettre au capteur ces vraies couleurs. Il élimine tous les reflets, sauf ceux des surfaces métalliques.
  • il augmente les contrastes et la saturation. Sa présence permet d’intensifier la couleur d’un ciel et de faire ressortir les nuages. L’herbe d’un pré sera également plus verte. Les arbres dans un parc auront des couleurs plus contrastées.
  • il élimine le voile atmosphérique. Quand on photographie un paysage lointain, une brume opalise l’image. C’est dû aux particules atmosphériques qui produisent ce voile. Le polarisant élimine ces effets et donne plus de contrastes aux paysages lointains.
Le filtre en photographie, polarisant

© le filtre en photographie, polarisant

Ce filtre existe de forme carrée pour être monté dans un porte filtre; ce qui ne permet pas de régler l’intensité de la polarisation. Le plus souvent circulaire, il se compose de 2 bagues. La première, striée, se visse sur l’objectif, la seconde permet de régler les effets. On peut voir les résultats directement dans le viseur, lors de la prise de vue. C’est un autre avantage de ce dispositif.

Comme pour les catégories de filtres précédentes, je consacre au polarisant un article détaillé : Le filtre polarisant

Les filtres couleur

Ils permettent de polariser une image avec une couleur particulière et d’avoir ainsi des effets spectaculaires. Ce ne sont pas des filtres courants, en photographie. On peut obtenir, dans une certaine mesure, ces effets en post traitement.

Filtres couleurs

© le filtre en photographie, la couleur

Comment choisir son filtre ?

La forme est le premier critère de choix. On peut utiliser des filtres carrés ou rectangulaires qui se monteront dans un porte-filtre. Mais le filtre est le plus souvent circulaire et se visse au bout de l’objectif.

Le porte-filtres, filtres carrés et rectangulaires

© le filtre en photographie, porte-filtre

On utilise un porte-filtre pour monter des filtres carrés (standard :10 cm x 10 cm), ou rectangulaires (standard : 15 cm x 10 cm). Les carrés sont plus courants pour les filtres ND ou polarisants. Les rectangulaires conviennent plutôt aux filtres GND. Le porte-filtre offre la possibilité d’empiler plusieurs filtres pour une même prise de vue.

Une autre utilité d’un porte filtre est le montage sur un objectif dont la lentille frontale est bombée. Par exemple pour le « grand angle ».

Les inconvénients de ce dispositif sont :

  • le coût plus élevé,
  • l’absence de réglage avec l’utilisation d’un polarisant.

J’apporte une rectification à ce dernier inconvénient en fin d’article. On trouve des kits combinés : polarisant circulaire, ND carrés et GND rectangulaire.  

Bagues d’adaptation, filtres circulaires à visser

Si on a opté pour un filtre circulaire, il faudra relever le diamètre à l’avant de l’objectif. Bien sûr, on peut en avoir plusieurs à équiper et la facture va s’alourdir. Il existe une solution « couteau suisse » : les bagues d’adaptation.

Elles permettent d’utiliser un filtre de grande taille et de le monter sur des objectifs de diamètres différents. Je ne suis pas fan. En reportage, quand vous voulez installer votre téléobjectif pour prendre un sujet éloigné, le temps est souvent compté. S’il vous faut en plus adapter les bagues et le filtre sur le télé, le bouquetin sera loin quand vous serez prêt !  Je préfère avoir un filtre par objectif.

Le filtre en photographie, les marques

Pour sublimer vos photographies, je vous conseille, bien sûr, d’utiliser des filtres de qualité : verres spéciaux, hydrophobes, antireflets et anti tâches. Avec des filtres « bon marché », équipé de verres ordinaires, voire en plastique, vous ne sublimerez rien !

Les marques Lee, Hoya, Cokin, Starblitz, Hama, Nisi, Urth, sont spécialisées dans les filtres. De même les grandes marques d’appareils et d’objectifs (Nikon, Canon, Sigma, Tamron…) proposent leurs gammes de filtres.

Vos commerçants spécialistes de la photographie pourront vous conseiller en professionnels dans vos choix et souvent, il n’y a pas matière à se ruiner :

  • Filtre neutre Cokin Nuances Protecteur 30 à 60 €, selon le diamètre,
  •  » UV Starblitz 10 à 30 €,
  •  » polarisants Starblitz 10 à 60 €,
  • Kit MK II de Lee qui comprend 1 porte filtre, 5 filtres (polarisant, ND, GND), des étuis et un nécessaire de nettoyage. 600 à 900 €.

J’ai relevé les choix ci-dessus dans les magasins  Phox 

Achats en ligne

Dans les articles dédiés, vous trouverez une sélection de filtres (polarisants, UV, ND et GND).

Ici, je vais juste vous présenter deux kits qui réunissent des filtres de plusieurs types et qui sont produits par la société australienne : Urth. De budgets raisonnables, ils doivent convenir à des photographes amateurs.

Pour aller plus loin, je consacrerai un article exclusif aux kits de filtres. Nous verrons des produits des marques K & F concept et Neewer. Des filtres magnétiques remplacent les filtres qui se vissent. On peut ainsi les changer très rapidement. Un nouveau système de porte-filtre est également disponible.

Kits de filtres circulaires Urth

Trois photographes passionnés de nature et d’environnement ont créée la société australienne Urth en 2014 sous le premier nom de « Gobe ». Le nouveau nom, d’origine nordique, qui se prononce « Earth » serait la source de ce mot anglais signifiant « la terre ».

Cette société reverse une partie de ses bénéfices pour replanter des arbres dans le cadre de la campagne Eden Reforestation Projects. Ils interviennent dans des zones affectées par la déforestation : Haïti, Madagascar, le Mozambique, le Népal, l’Indonésie. Le principe est de planter des arbres, d’absorber les émissions de CO2 et de créer de l’emploi. Pour en revenir à nos filtres, ceux que propose la société Urth sont réalisés en verres optiques de très hautes qualités. Parmi un choix important, j’ai sélectionné deux modèles qui peuvent répondre à de nombreuses sitauations :

  • la gamme standard : les verres optiques comportent 16 couches de revêtement. L’emballage de cette gamme est brun.
  • la gamme Plus+ : les verres comportent 20 couches par nano-traitement, ils éliminent TOUS les reflets. L’emballage de la gamme Plus+ est gris.

Kit Urth standard

Contenu : 4 filtres circulaires : UV, polarisant, ND 8 (3 stops), ND 1000 (10 stops); Verre optique japonais haut de gamme, nano revêtement de 16 couches qui équilibre la balance des couleurs et réduit les reflets.

Les bagues en alliage de malanium sont doublement filetées pour permettre de combiner les filtres. Leur profil fin évite le vignettage.

Le lien ci-contre vous offre un choix de 11 diamètres d’objectif.

Kit Urth Plus+

Contenu : 4 filtres circulaires UV Plus +, Polarisant Plus +, ND 64 Plus +, ND 68 Plus + gradué. Verre optique allemand SCHOTT, nano revêtement de 20 couches : parfaite neutralité des couleurs. UV optimise la clarté. Polarisant élimine les reflets. ND permet les prises longues et GND équilibre l’exposition.

Le lien ci-contre vous offre un choix de 11 diamètres d’objectif.

Conclusion

Nous arrisons à la fin de cet article « Le filtre en photographie« . Nous avons vu les différents types de filtres d’objectifs d’une manière générique. Je reviendrai en détail sur chacun d’entre eux dans les articles suivant. Je vous donne rendez-vous pour le premier : le filtre polarisant.

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Objectif pour la macro photographie

La macro photographie

Avec un Objectif pour la macro photographie nous entrons dans le domaine de l’infiniment petit.

Le terme « macro » est opportun pour des images qui ont un rapport de reproduction de 1.1 à 1.10. Je m’explique : pour un objet qui mesure 1 cm en réalité et 1 cm à l’image, le  rapport de reproduction est de 1.1, pour un objet qui mesure 1 cm en réalité et  10 cm à l’image le rapport de reproduction est de 1.10. Au-delà d’un rapport de 1.10 on parlera de microphotographie. En dessous de 1.1, on parlera de proxy photographie (photo de près).

Ce mode de photographie est relativement courant : les fabricants proposent sur certains de leurs objectifs une position « MACRO » qui permet de faire « des photos de près » : fleurs, insectes… mais le rapport de reproduction sera inférieur à 1.1. Par conséquent, ce ne sont pas des objectifs « MACRO »

Quel objectif pour la macro photographie ?

Les critères à prendre en compte.

La focale

Objectif à focale courte

35 à 50 mm – Objectif facile à manipuler, léger et abordable financièrement.  Il nécessite de s’approcher du sujet ce qui n’est pas toujours facile.

Objectif à focale moyenne

90 à 100 mm – Plus lourd et plus onéreux, facile d’utilisation et polyvalent, cet objectif permet de s’éloigner du sujet.

Objectif à focale longue

Au-delà de 150 mm – Encore plus lourd et encore plus onéreux, cet objectif est plus difficile à manipuler. Il nécessite une certaine habitude, la longue focale pouvant provoquer des flous de bougé.

L’ouverture

En principe les objectifs «macro» ont des ouvertures fixes : f/2.8 ou f/3.5. En macro photographie on se rapproche du sujet, il n’y a donc pas de profondeur de champ. Par conséquent, l’ouverture n’est pas un critère déterminant dans le choix d’un objectif «macro».

La stabilisation

Les avis sont partagés sur l’utilité d’un stabilisateur sur un objectif «macro».

Nous l’apprécierons quand la lumière sera basse et que nous augmenterons le temps de pose. Avec les longues focales, il permettra d’empêcher les flous de bougé dus au poids de l’objectif.

Objectif pour la macro photographie, le tableau

Dans ce tableau, j’ai relevé des modèles d’objectifs dans différentes focales, avec leurs spécificités et leurs prix moyens.

Objectif pour la macro photographie, le tableau

Conclusion

Un objectif pour la macro photographie est le dernier volet des articles consacrés aux objectifs.

Pour conclure sur la macro photographie, je suis adepte de la focale moyenne avec stabilisateur. Nous voyons dans le tableau que les marques spécialisées dans les objectifs (Sigma / Tamron) proposent ces modèles à des prix corrects.

Je conclus sur l’ensemble de l’étude dans l’article générique : Un objectif pour chaque type de photo

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